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« Celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé » (Lc 10, 13-16)

« Celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé » (Lc 10, 13-16)

Un article rédigé par De Coster Catherine (Soeur) (61666) - RCF, le 3 octobre 2025 - Modifié le 3 octobre 2025
Prière du matin« Celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé » (Lc 10, 13-16)

« Celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé » (Lc 10, 13-16)

Méditation par Soeur Catherine de Coster

Chant Final : "À toi louange éternelle" de Choeur : Cantiamo

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait :
    « Malheureuse es-tu, Corazine !
Malheureuse es-tu, Bethsaïde !
Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous
avaient eu lieu à Tyr et à Sidon,
il y a longtemps que leurs habitants
auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.
    D’ailleurs, Tyr et Sidon
seront mieux traitées que vous lors du Jugement.
    Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ?
Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras !

    Celui qui vous écoute
m’écoute ;
celui qui vous rejette
me rejette ;
et celui qui me rejette
rejette celui qui m’a envoyé. »

Source : AELF

Méditation  Sœur Catherine de Coster 

Malheureuse es-tu Corazine ! Surprenante Bonne Nouvelle de Jésus Christ !

Pour entendre ce qui est vraiment dit par Jésus, il est bon de connaître ce qui précède ce texte d’Evangile : Les disciples sont envoyés en mission, ils donnent la paix dans les maisons et leur paix va se poser sur ceux qui l’accueillent. Ils annoncent la proximité du Royaume de Dieu à qui veut bien l’entendre, ils guérissent les malades qui acceptent de se laisser toucher … Mais le refus reste possible et ils doivent parfois quitter la ville en secouant la poussière de leurs sandales.

Malheureuse es-tu Bethsaïde ! Plus qu’une malédiction, ne devrions-nous pas entendre ici une lamentation ? Jésus ne cesse d’en appeler à notre liberté, il ne cesse de désirer notre réponse, notre adhésion à sa Parole et notre engagement dans la voie du Royaume. Comme le Père il met devant nous la vie et la mort, le bonheur et le malheur … et il nous invite à choisir la vie (cf. Dt 31, 19). Malheur ! En effet, à qui fermerait la porte de son cœur à la Bonne Nouvelle, à une nouvelle d’amour. Malheureux sommes-nous si nous refusons le don de Celui qui est la Vie et si nous choisissons la mort. 

D’autres villes, de mauvaise réputation, sont presque louées par Jésus parce qu’elles ont posé un petit geste en réponse à la Parole. N’ayons pas peur de commencer, d’ouvrir des possibles. Efforçons-nous d’entrer dans le chemin d’une réponse à l’Evangile, si petite soit-elle. 

Car le Père guette le retour du déserteur et court au-devant de lui. Urgente est la nécessité de revenir vers un tel Père car cette nuit on nous redemande notre vie. Alors, nous qui, chaque jour, côtoyons ses merveilles, aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur.

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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