Béatification du Père Vayssière: "Dieu déploie sa puissance dans la faiblesse"
En mars dernier a été lancé le procès en béatification du Père Marie-Etienne Vayssière, dominicain, qui passa près de trente ans à la grotte de la Saint Baume au début du XXè siècle. Figure peu connue du grand public, il a fait l’expérience du déploiement de la grâce de Dieu au cœur de sa faiblesse et de ses fragilités. Sa spiritualité a particulièrement marqué le frère Marie-Ollivier Guillou, dominicain à Marseille, qui est le vice-postulateur de sa cause en béatification.
Ce fut une grande joie pour Marie-Ollivier Guillou quand Monseigneur Aveline, à la dernière conférence épiscopale de Lourdes au printemps 2021, a proposé le nom du Père Vayssière, pour l’ouverture d’un procès en béatification.
Son parcours a particulièrement marqué le frère Marie-Ollivier, qui se sent une affinité spirituelle spéciale avec le Père Vayssière. “Ses paroles m’ont brûlé le cœur" confie celui qui est désormais le vice postulateur de sa cause en béatification.
Alors que le Père Marie-Etienne Vayssière s’apprête à devenir prêtre, il fait une sorte de surmenage intellectuel lors de ses études de philosophie, et on lui dit qu’il ne pourra pas être reçu à la profession solennelle. Le monde s’écroule autour de lui car il vit pour être religieux. Finalement il sera ordonné prêtre pour dire la messe uniquement.
Lui qui était rentré dans les ordres pour être un grand prédicateur, il doit renoncer et consentir au plan “spécial” de Dieu pour lui.
Avec le temps, il apprend à apprivoiser sa pauvreté et réalise que ces déchirures de vie permettent à Dieu de déployer sa puissance.
Il a passé près de trente ans à la grotte de la Saint Baume, période de grande solitude qui lui a permis de développer une dévotion toute particulière à la vierge Marie et à l'institution de l’Eucharistie. Un temps pour approfondir l’importance de l’intercession et du don de soi à la suite de Jésus qui sauve le monde.
Plus d’informations sur le Père Vayssière avec les livres du Frère Marie-Ollivier Guillou, “consentir à l’amour” et “la puissance de la faiblesse''.
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