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Romaysaa Mabrouk, la poésie comme langue universelle

Romaysaa Mabrouk, la poésie comme langue universelle

Un article rédigé par VB - RCF Pays Tarnais, le 12 novembre 2025 - Modifié le 12 novembre 2025
Visages d’OccitanieRomaysaa Mabrouk, écrivaine et amoureuse de la poésie

Espagnole d’origine et Tarnaise d’adoption, Romaysaa Mabrouk conjugue science et littérature avec une même curiosité. À 23 ans, cette étudiante en droit et biotechnologies a déjà publié plus de soixante ouvrages. Pour elle, la poésie est une manière d’explorer le monde.

Romaysaa Mabrouk, témoin d'une jeunesse curieuse © RMRomaysaa Mabrouk, témoin d'une jeunesse curieuse © RM

Une passion née dans les pages des romans

C’est à Tarragone, sur la côte catalane, que tout commence. Romaysaa Mabrouk, alors âgée de 14 ans, dévore les livres de mystère et de fantasy. "J’ai eu envie d’écrire le mien, raconte-t-elle. Celui que j’ai commencé à cet âge n’est toujours pas terminé, mais il m’a ouvert la voie."
Depuis, la jeune femme n’a pas arrêté : 34 romans en anglais, 31 recueils de poésie et un roman en espagnol. Une production impressionnante pour cette autrice de 23 ans qui confie préférer écrire en anglais :

C’est une langue plus internationale, elle permet de toucher davantage de lecteurs.

Des études entre science et droit

Installée à Castres pour la suite de ses études, Romaysaa incarne une curiosité sans frontières. Après un cursus en biotechnologie à l’université de Tarragone, elle poursuit en sciences de la vie, puis en droit dans le Tarn.

Je touche à tout. Ces domaines sont différents mais complémentaires. Comprendre les lois de la nature et celles des humains, c’est une même quête.

Venue dans le Tarn un peu par hasard mais pour rejoindre de la famille, elle y trouve un nouveau cadre de vie propice à l’écriture. "J’avais aussi pensé à Paris, mais ici j’ai trouvé le calme et la nature dont j’ai besoin pour créer."

De la biotechnologie à la poésie

Romaysaa n’a jamais vu de contradiction entre ses études scientifiques et son univers poétique. Mais la poésie, elle, soigne autrement. Ses textes parlent de nature, de moralité, de beauté du monde, souvent inspirés par les plages et les parcs naturels où elle aime se ressourcer.

Petite, je n’avais pas de lien particulier avec la nature. À l’université, après les cours, j’allais souvent à la plage. C’est là que j’ai trouvé mon inspiration.

L’aventure de la publication

Publier ses œuvres n’a pas toujours été simple. Son premier roman sort en 2022 en Espagne chez Editorial Círculo Rojo. L’histoire d’une jeune fille stalkée dans son lieu préféré, un roman de fiction teinté de ses propres émotions.

L’héroïne me ressemble sur certains aspects, mais tout est inventé.

Aujourd’hui, Romaysaa publie surtout en autoédition via Amazon, pour garder la maîtrise de ses projets.

C’est plus simple, surtout quand on écrit beaucoup. On choisit sa couverture, on trouve un correcteur, et on touche 60 % du prix du livre.

Une indépendance qui demande de la persévérance : "Trouver son lectorat, c’est difficile sans réseaux sociaux. J’aimerais organiser des rencontres ou des lectures."

Une autrice en devenir

Toujours entre deux langues, deux cultures et plusieurs univers, Romaysaa poursuit son chemin littéraire avec humilité.

Je travaille sur un nouveau recueil de poésie anglaise. Chaque livre a son thème : la mer, l’art, la lumière…

Espagnole et Tarnaise d’adoption, elle illustre une jeunesse européenne curieuse et créative, qui refuse de choisir entre science et poésie.
Car, pour elle, écrire, c’est une autre forme d’exploration.

GGA
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Visages d’Occitanie
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