Père Aymar de Langautier : un esprit saint dans un corps sain

Aymar de Langautier, prêtre de la paroisse Porte du Lauragais et affilié au diocèse de Toulouse, détaille les nombreuses activités qui le concernent aujourd’hui. Au micro de RCF, le jeune vicaire présente une journée type consacrée à la célébration de la messe, mais également au crossfit et au rugby.

 

La célébration des offices, mais pas que…

 

Tandis que la vie de prêtre ne se résume plus seulement aux offices telles que les messes dominicales ou les baptêmes, le père Aymar de Langautier détaille les tâches auxquelles sont confrontés ses confrères, tel que la gestion administrative de sa paroisse : “Même les moines qui prient très régulièrement ont de l’administratif… Nous avons aussi besoin de choses très pratiques”. A ce titre, le jeune prêtre du sud-ouest sait comment rendre ses journées plus sportives.

 

Activité encore peu connue et difficilement imaginable dans le milieu ecclésiatique, le crossfit représente pour le père Aymar un moyen d’avoir un “corps et un esprit sains”. “Personnellement, j’ai besoin de faire du sport. J’ai découvert le crossfit par un très bon ami”. L’occasion de dépenser de l’énergie ainsi que de retrouver cet ami “de manière hebdomadaire”.

 

Nous ne sommes pas hors-sol, nous sommes des hommes classiques qui vivent de leurs passions et des talents que le Seigneur leur a donné

 

“Les matchs de rugby rassemblent beaucoup de paroissiens”

 

A l’heure où la France entière se prend de passion pour la Coupe du monde de rugby, le père Aymar veut savourer ce moment de joie en retrouvant d’autres supporters pendant les matchs du XV de France. “Je vois que les matchs de rugby rassemblent beaucoup de paroissiens. Lorsque l’on se croise, nous avons des discussions très techniques sur les changements et les styles de jeu”. Prêt à encourager l’équipe de France ce jeudi 21 septembre face à la Namibie, Aymar voit ce rendez-vous comme l’opportunité de partager sa passion et de montrer le caractère “humain” des hommes d'Églises. “Nous ne sommes pas hors-sol, nous sommes des hommes classiques qui vivent de leurs passions et des talents que le Seigneur leur a donné”, argumente-t-il.