ZAD de Notre-Dame-des-Landes : « des solutions existent comme au Larzac », selon Matthieu Orphelin, député de Maine-et-Loire
Environ 200 personnes sont installées depuis 2009 sur le site réservé au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Ils habitent véritablement dans cette ZAD, « Zone à défendre ». Si le gouvernement choisit fin janvier d’abandonner le projet, faudra-t-il forcément les évacuer?
Citer l'exemple du Larzac
Le rapport des médiateurs, remis hier au gouvernement, parle de l’importance pour l’Etat de garder « la maitrise foncière des terrains acquis» et de « maintenir l’Etat de droit ». Des termes sujets à différentes interprétations.
En ce qui concerne le foncier, Mathieu Orphelin évoque des issues légales possibles qui permettraient aux zadistes qui le souhaitent de rester sur place: « On peut imaginer comme après l’abandon du projet au Larzac, une société publique créée pour gérer les terres agricoles. Des solutions existent. »
Faire partir les « agitateurs » seulement
Selon le député de Maine-et-Loire, il faudrait toutefois s’assurer que cet espace ne devienne pas une zone de non-droit. « Tous ceux qui s’opposaient à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes pour de bonnes raisons – préservation des terres agricoles, bilan climatique – auront la responsabilité collective de tout faire pour assurer le retour à l’Etat de Droit. Ils devront isoler les quelques dizaines de casseurs très violents qui sont là-bas mais qui sont vraiment une minorité », explique Matthieu Orphelin.
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