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RCF ​Vaccination : 4.700 doses arrivent en Haute-Loire
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​Vaccination : 4.700 doses arrivent en Haute-Loire

Un article rédigé par Cédric Bonnefoy - RCF Haute-Loire,  -  Modifié le 17 juillet 2023
C’est parti pour la vaccination dans le département. Les premières dosent arrivent aujourd’hui au centre hospitalier Émile Roux. Mais la réticence de certains inquiète le corps médical.
Pixabay Pixabay

Tout est prêt pour accueillir le vaccin. Depuis plusieurs jours, le centre hospitalier du Puy, référent pour la Haute-Loire a reçu un super congélateur nécessaire pour stocker les vaccins, à moins 70 et moins 80 degrés. « Il est opérationnel » indique Marc Bouiller, président de la commission médicale d’établissement (CME). Pour cette première arrivée « 4.700 doses de mémoire » sont attendues. La vaccination commencera « jeudi ou vendredi » précise celui qui est aussi chef du service d’hémodialyse.
 

Les EHPAD et le personnel médical prioritaires

Comme annoncé par le gouvernement avant les vacances de fin d’année, les résidents en EHPAD qui le souhaitent seront les premiers à bénéficier du vaccin développé par Pfizer BioNtec. Par contre, c’est d’abord ceux qui n’ont pas eu la Covid-19 qui seront vaccinés en premier. « Quand vous avez eu le virus, vous disposez d’anticorps pendant une certaine durée » précise le docteur Bouiller. Une disposition provisoire le temps que la vaccination se mette en place. Parmi les autres cibles prioritaires, les personnels soignants à risque et les pompiers.
 

Inquiétude face à la réticence à l’égard du vaccin

Dans les EHPAD, si les premières doses n’ont pas encore été inoculées, les équipes travaillent déjà sur le sujet. Notamment pour recueillir le consentement des résidents. Mais Jacques Banet, directeur de quatre établissements pour séniors constate une forte hésitation chez la plupart « des résidents et du personnel ». Ouvertement pro-vaccin, il est « inquiet ». Le directeur craint que « beaucoup de personnes passent à côté de la vaccination ». Autre problème à régler selon Jacques Banet, la démarche ! « Il faut absolument la simplifier ».

Face à ces craintes de voir peu de personnes à risques accepter de se faire vacciner, les médecins altiligériens, comme Marc Bouiller, tirent d’ores-et-déjà la sonnette d’alarme.

 

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