Sept collégiales dans le centre de Liège, une spécificité unique en Europe occidentale
Si vous tentiez l’expérience de compter tous les clochers d’églises et de chapelles présents dans le paysage de la ville de Liège, vous arriveriez à une centaine. Parmi ceux-ci, sept collégiales se trouvent dans l’hypercentre, une spécificité unique en Europe occidentale.
Collégiale Saint-Barthélémy ©Circuit des Collégiales - Martine LambrichtLa ville de Liège possède une concentration de collégiales importante sur son territoire. Elles sont au nombre de sept dans l’hypercentre. Ce trésor patrimonial est mis en exergue chaque année grâce à l’événement : « Le week-end des Collégiales ».
Saint-Martin, Saint-Jean l’Évangéliste, Sainte-Croix, Saint-Denis, Saint-Barthélemy, Saint-Jacques, sans oublier la collégiale Saint-Paul, devenue cathédrale à la démolition de la cathédrale Saint-Lambert, sept merveilles à découvrir dans la Cité ardente. Plus que de simples bâtiments, ces édifices religieux retracent également 1 000 ans d’art et d’histoire.
Notger, bâtisseur de la Cité ardente
À l’exception de la collégiale Saint-Pierre, collégiale construite au 8ᵉ siècle et démolie au 19ᵉ, toutes les collégiales de Liège ont été construites à l’époque de Notger, soit entre la fin du 10ᵉ et le début du 11ᵉ siècle. Leur particularité est qu’elles sont dirigées par un chapitre de chanoines, des membres séculiers de l’Église, soumis aux règles du diocèse et ayant une fonction administrative.
Cette concentration de collégiales est rare et cette spécificité liégeoise, nous la devons à Notger, premier prince-évêque de Liège, véritable « bâtisseur de la Cité ardente ». Liège lui doit aussi ses murailles et son palais épiscopal. Ce riche patrimoine est évidemment un immanquable si vous visitez Liège.
Les sept collégiales sont accessibles plusieurs fois par semaine dans des horaires assez larges ou lors de certains offices. Toutes les informations sont disponibles sur le site visitezliege.be ou à l’office du tourisme.
