"Un style qui rappelle la ligne claire d'Hergé, une grande fluidité, une grande lisibilité, pas du tout de violence, ni d'expressions outrées." Autodidacte, Jirô Taniguchi a démarré comme assistant de grands auteurs. Dès les années 70, précise Benoît Peeters, "il a eu très tôt de la curiosité pour d'autres styles graphiques que ceux qui l'on pratiquait au Japon".
Au fil des années, c'est "une veine intimiste qui s'est imposée" peu à peu dans l'œuvre de Taniguchi. Il a attendu la quarantaine pour à écrire des histoire plus proches de lui. Il y a eu "L'homme qui marche" (2003), un récit extrêmement pur et contemplatif. Son ouvrage le plus célèbre restera "Quartier lointain" un roman graphique de plus de 400 pages, "à la fois intimiste et fantastique, très japonais et très universel", commente son biographe. Ce livre, qui avait curieusement reçu un accueil positif mais "sans plus" à sa sortie au Japon, a été le premier manga japonais primé au festival d'Angoulême.
En 2001, "Le Journal de mon père" recevait le prix du jury œcuménique de la bande dessinée.
Ceux qui aiment la montagne, ceux qui aiment le Japon, ceux qui aiment les manga sont bien tristes ce soir #Taniguchi pic.twitter.com/tSQzd6208F
— Aventure Japon (@AventureJapon) 11 février 2017
Jiro Taniguchi, l’homme qui rêvait en dessinant, est mort https://t.co/p5MoRiuMe0
— Casterman BD (@CastermanBD) 13 février 2017
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