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Migraine : découverte d'un nouveau traitement à Nice

Un article rédigé par Laura VERGNE - RCF Nice Côte d'Azur,  -  Modifié le 17 juillet 2023
L'info de la Côte d'Azur Migraine : découverte d'un nouveau traitement

Des chercheurs niçois font une découverte majeure pour développer de nouveaux médicaments contre la migraine. Prochaine étape ? Passer du modèle murin au modèle humain. 

Guillaume Sandoz, directeur de recherches à l’institut de Biologie Valrose à Nice. Guillaume Sandoz, directeur de recherches à l’institut de Biologie Valrose à Nice.

"On a trouvé deux nouvelles cibles validées pour le développement de la migraine," affirme Guillaume Sandoz, directeur de recherches à l’institut de Biologie Valrose à Nice. En effet, avec ses quatre confrères, ils ont provoqué chez les animaux, (notamment le rat et la souris) des migraines qu'ils ont pu soigner en intégralité. "On est largement aussi efficace que les traitements existants," assure monsieur Sandoz. Alors que 20% de la population mondiale souffre de la migraine, environ 50% des migraineux sont résistants aux traitements médicamenteux actuels.

Comment ça marche ? 

Les chercheurs travaillent sur des canaux ioniques. Ce sont des générateurs de courant dans les cellules qui vont générer des signaux électriques. Ces canaux ioniques se trouvent dans les nocicepteurs qui sont des récepteurs de la douleur. "Lorsque vous avez un dérèglement des récepteurs à la douleur, cela va générer une migraine. Alors nous on va jouer sur l'activité de ces canaux là, pour modifier l'activité des nocicepteurs. Ce qui va supprimer la migraine." 

@Guillaume Sandoz

 

 

 

 

 

Du modèle murin au modèle humain

"C'est très très compliqué de passer de la souris à l'homme." Guillaume Sandoz est conscient que le chemin qui mènera ses expérimentations animales aux essais chez l’homme est long. Et pour cause ? Les problèmes de toxicité. Alors, pour remédier à cette complication, le conducteur des recherches a une idée ! "On va essayer de voir au niveau des régimes alimentaires car on peut moduler l'activité de ces micro-générateurs de courant en utilisant certains régimes alimentaires."  Ces régimes restent encore à définir, mais il semblerait que les poissons, les acides gras et les omega 3 soient privilégiés. Affaire à suivre. 

 

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
L'info de la Côte d'Azur

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