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Marseille : la Banque Alimentaire 13 et ses actions pour venir en aide aux plus démunis
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Marseille : la Banque Alimentaire 13 et ses actions pour venir en aide aux plus démunis

Un article rédigé par SAC Aurélie - Dialogue RCF (Aix-Marseille),  -  Modifié le 17 juillet 2023
Près de chez vous La Banque Alimentaire : aider les plus démunis toute l'année

Le rendez-vous est fixé chaque année, le dernier week-end du mois de novembre. Il s’agit de la collecte nationale organisée par la Banque Alimentaire. Nous sommes allés à la rencontre de Martine Vassal et de Gérard Gros, président de la Banque Alimentaire 13, dans le hangar marseillais de l’association.

@ Facebook Banque Alimentaire des Bouches-du-Rhône @ Facebook Banque Alimentaire des Bouches-du-Rhône

Il fait chaud dans l’entrepôt positionné à Saint Marcel, dans le 11e arrondissement de Marseille. Une centaine de bénévoles s’affairent à collecter, trier et empaqueter les denrées qu’ils reçoivent tout au long de l’année. L’activité est accélérée à l’approche des fêtes de Noël et de la collecte nationale de la Banque Alimentaire.

Martine Vassal s’est glissée au milieu de la foule en mouvement, parmi les élus venus lancer le top départ de cette récolte. À ses côtés, Gérard Gros, représentant de l’association dans le département, qui formule un vœu en guise d’ouverture : “L’année dernière, le terme ‘pauvreté’ résonnait dans la tête des consommateurs avec ‘solidarité’. J’espère que ce sera identique cette année.”

À l’échelle nationale, la collecte représente chaque année près de 11 500 tonnes de denrées alimentaires, soit 23 millions de repas.

Pour le Département des Bouches-du-Rhône, les valeurs avoisinent les 380 tonnes, soit 760 000 repas offerts aux plus démunis. Mais l’action de la Banque Alimentaire ne s’arrête pas à un seul événement par an.

 

Le travail est fait du 1er janvier au 31 décembre par la Banque Alimentaire et ses bénévoles, rappelle Martine Vassal.

Le Conseil départemental finance deux projets en collaboration avec la Banque Alimentaire : le Proxidon et la légumerie des Arnavaux

Deux alternatives complémentaires à la collecte nationale

La collecte est un temps fort de la Banque Alimentaire.” 5 000 bénévoles sont mobilisés sur l’ensemble du département, explique Gérard Gros au milieu des transpalettes électriques.

Ils sont présents à la sortie des magasins, vêtus d’un dossard orange, ou bien dans les centres de tri. Mais bien souvent, les habitants de Marseille n’attendent pas le mois de novembre pour agir.

On reçoit des chèques, de 30 ou 50 euros selon les moyens financiers, qui permettent de soutenir financièrement l’association,” relate le président de la Banque Alimentaire 13. Avant d’ajouter : “Chaque euro dépensé par l’association correspond à 12 euros de marchandises distribuées à ceux qui sont dans le besoin.” Le coefficient multiplicateur est énorme. Tout comme l'impact de la Banque Alimentaire sur le quotidien des plus démunis. 

L’objectif étant de toucher le plus grand nombre, les commerçants sont eux aussi mis à contribution, grâce à la plateforme de collecte Proxidon.

Financée en partie par le Département, elle permet de récupérer des denrées chez les distributeurs, en fin de journée. Ces produits ne sont “plus propres à la vente pour le lendemain ou se périment très vite” si l’on se réfère au cahier des charges d’un magasin.

Cette application permet de faire le lien entre les petits et les géants de la distribution selon Gérard Gros. “On peut tourner dans les grands magasins en un jour mais pas dans les 700 négoces de Marseille. Grâce à Proxidon, on redirige les appels des commerçants vers l’association la plus proche afin qu’elle puisse récupérer les paniers et les redistribuer.”

Autre projet : la légumerie solidaire des Arnavaux. Cet atelier de transformation permet de créer des produits “semi-frais”, c’est-à-dire pasteurisés et mis sous-vide. Il y a également ce que Gérard Gros appelle “une ligne chaude" : des coulis, des soupes et des confitures y sont confectionnés. Les ingrédients viennent tout droit des invendus du Marché d’Intérêt National (MIN) des Arnavaux.

Une boucle solidaire et anti-gaspi qui fonctionne grâce à l’armée de bénévoles, qui ont à coeur d'aider leur prochain.

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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