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L'audace de vivre pour aimer

RCF,  - Modifié le 17 juillet 2023
Elise Fisher reçoit cette semaine trois auteurs qui ont en commun, dans leurs dernières oeuvres, une véritable audace de vivre.

Plongée dans la langue oubliée de Dieu

Libano-canadien, francophone, Saïd Ghazal a écrit pendant de longues années, après la guerre du Liban de 1975. Mais sans jamais vouloir publier. Il est l’auteur de cette "langue oubliée de Dieu", qui relate l’histoire des rescapés du pogrom des chrétiens en Turquie, au début du XXème siècle. Une histoire écrite dans la langue de Jésus, et qui plonge dans les racines de l’être. "La langue oubliée de Dieu", de Saïd Ghazal, aux éditions Erick Bonnier.

 

Un amour de maestro

Cécile Balavoine a découvert la musique de Mozart à l’âge de neuf ans, du moins dans son roman. Il est et reste son héros. Devenue journaliste, la passion est intacte. Le jour où elle doit interviewer un chef d’orchestre, l’héroïne voit sa vie basculer. Un choc semblable à celui éprouvé le jour de ses neufs ans, en découvrant Mozart .Mais peut-on tomber amoureuse d’une voix, celle d’un maestro archi-célèbre ? "Maestro", de Cécile Balavoine, publié au Mercure de France.

 

A la recherche des enfants perdus

François Hauter est écrivain, journaliste, franco-suisse, vivant à Montreux. Il est grand reporter, il a été rédacteur en chef au Figaro. Il a couvert de nombreux conflits dans le monde entier. Il connaît tout autant l’Afrique, les Etats-Unis, la Chine. Mais ce roman, qui nous entraîne à la recherche des enfants perdus de Paris, d’Haïti, de Hong-Kong. C’est la vie d’aujourd’hui, une vie initiatique, qu’on ne lâche pas. "Les enfants perdus" de François Hauter, publié aux Editions du Rocher.

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