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Cumières-le-Mort-Homme : un village disparu, une mémoire vivante

Cumières-le-Mort-Homme : un village disparu, une mémoire vivante

Un article rédigé par Pierre Weiss - RCF Lorraine Meuse, le 22 octobre 2025 - Modifié le 22 octobre 2025

Dimanche 5 octobre, Cumières-le-Mort-Homme, village détruit en 1916 et jamais reconstruit, a accueilli sa cérémonie annuelle en hommage aux 17 enfants tombés pour la France et à tous les anciens combattants. Descendants, élus et porte-drapeaux se sont réunis pour perpétuer leur mémoire, entre messe, discours et dépôt de gerbes, rappelant l’importance de transmettre leur héritage de devoir et de fraternité.

 la cérémonie au monument la cérémonie au monument

Dimanche 5 octobre, s’est tenue la cérémonie annuelle du souvenir sur le site de Cumières-le-Mort-Homme, village totalement détruit durant les combats de 1916 et jamais reconstruit.
Cette cérémonie se veut un hommage aux 17 enfants de Cumières morts pour la France durant la Grande Guerre, mais elle est aussi l’occasion de rassembler des descendants d’habitants de ce village afin d’en perpétuer le souvenir. Y participaient plusieurs personnalités, les présidents des commissions municipales des villages détruits, des maires des communes environnantes, une délégation de porte-drapeaux et de nombreux descendants d’habitants de Cumières, certains venus de loin.
Elle a débuté par la messe célébrée devant la chapelle par le père Yves Gérard et animée par les Chanteurs de la paix, les textes du jour, l’homélie du père Yves et les chants étant en parfaite résonance avec l’esprit de cette cérémonie. 
A suivi la cérémonie patriotique devant le monument aux morts, marquée d’abord par la prise de parole du président de la commission municipale de Cumières-le-Mort-Homme qui a souhaité rendre hommage à plusieurs enfants de Cumières mobilisés pour défendre la patrie et qui, eux, ont survécu à ces 4 années de guerre avec des destins différents : un artilleur sorti physiquement indemne, un autre amputé d’un bras, des fantassins prisonniers 3 ans en Pologne ;  et pourtant, ces hommes, de retour à la vie civile, n’ont pour la plupart, pas connu de la part de leur entourage la reconnaissance et les honneurs qu’ils étaient en droit de mériter. 
Rappelant le rôle des commissions municipales dans la transmission des valeurs qui animaient ces hommes, le sens du devoir, l’entraide, la fraternité et le partage, l’amour de la patrie, il a invité l’assistance à partager cet engagement, tâche sans fin qui est notre dette envers nos aïeux.
La cérémonie s’est ensuite poursuivie avec le dépôt de gerbes et l’appel des 17 enfants de Cumières morts pour la France.
Un moment convivial qui permet, entre autres, les échanges de souvenirs entre les descendants a conclu cette cérémonie. 

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