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RCF Aéroport Poitiers-Biard : "Plus un centime sur les lignes low-cost" de la part de Grand Poitiers
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Aéroport Poitiers-Biard : "Plus un centime sur les lignes low-cost" de la part de Grand Poitiers

Un article rédigé par Matthieu Le Meur - RCF Poitou Vienne,  -  Modifié le 17 juillet 2023
Le conseil communautaire de Grand Poitiers votera ce soir sur l'arrêt des financements communautaires aux lignes low-cost sur l'aéroport Poitiers-Biard.
2019 - Matthieu Le Meur - Le prochain titulaire de la Délégation de Service Public pour l'aéroport de Poitiers-Biard sera connu le 18 octobre prochain. 2019 - Matthieu Le Meur - Le prochain titulaire de la Délégation de Service Public pour l'aéroport de Poitiers-Biard sera connu le 18 octobre prochain.

« Plus un centime pour les lignes low-cost. » Alain Claeys le président du Grand Poitiers, ne veut plus financer les vols commercials low-cost qui décollent de l'aéroport de Biard. Une décision qui dépend désormais du vote du conseil communautaire de Grand Poitiers, qui se réunit ce vendredi soir.

Pour le maire de Poitiers et président du Grand Poitiers, les lignes low-cost de Biard, qui relient Poitiers à Londres, Marseille, ou encore Milan, font doublon avec le réseau ferroviaire de Poitiers. « Aujourd'hui cette gare offre à nos concitoyens à la fois les possiblités d'aller à Paris dans de bonnes conditions, d'aller à Roissy, de pouvoir gagner Lille et le Sud de l'Europe. Donc il n'y a plus de raisons économiques, sociales et environnementales pour que le contribuable finance à la place de l'usager des lignes low-cost à Poitiers. »

Alain Claeys refuse donc que le « contribuable » paye à la place de « l'usager. » Et de rappeler « qu'aujourd'hui un avion low-cost est subventionné 4 000 euros par vol par le syndicat mixte de l'aéroport. »

Pas question en revanche, de remettre en question la ligne La Rochelle-Poitiers-Lyon, qui fait l'objet d'une obligation de service public, et qui constitue, l'un des seuls « trous dans la raquette » de la desserte ferroviaire, insiste Alain Claeys.

Les nouveaux statuts de la délégation de service public (DSP), en cours d'élaboration avec le Département de la Vienne prévoient qu'une comptabilité analytique soit tenue. A partir de 2020, la DSP, sera financée à 65% par le département, et à 35% par Grand Poitiers. Ces nouveaux statuts prévoient aussi de faire durer la DSP sur 12 ans, au lieu de 6 jusqu'à présent. 12 ans de délégation, de laquelle il sera possible, pour l'un des signataires, de sortir de manière unilatérale, au bout de 6 ans, si les objectifs économiques annoncés au départ (soit en 2020) ne sont pas atteints.

Le conseil communautaire de Grand Poitiers statuera ce soir sur la proposition d'Alain Claeys de cesser tout financement communautaire aux lignes commerciales low-costs

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