Michel Bussi, parrain de la fête du livre de Saint-Etienne : Sang famille
Un orphelin à la recherche de son père… Deux prisonniers en cavale… Un trésor endormi dans des souterrains… Sur Mornesey, au large de Granville, s’entame une course contre la montre sous forme de huis clos insulaire.
Chronique de Jacques PLAINE publiée dans L’Essor
Michel Bussi – Sang famille – Presses de la - Cité – 21 € 90
Professeur de géographie à l’Université de Rouen et chercheur au CNRS, Michel Bussi est avant tout écrivain. Si en 2009 la première édition de son roman « Sang famille » avait été tirée à 2 000 exemplaires, il est aujourd’hui sur le podium des auteurs les plus vendus en France. Il est aussi Parrain de la Fête du Livre de Saint-Etienne.
Bien que géographe et spécialiste de la géographie électorale, Michel Bussi a souhaité que l’intrigue de son roman se situe dans un lieu déconnecté du monde réel. Une îIe imaginaire dans laquelle il pourrait mettre en scène les voyous les plus sanguinaires sans être obligé de se soumettre à la formule consacrée : « toute ressemblance avec... etc... etc… »
Normand, il a choisi une île Anglo-Normande. Mais attention, la quinzième ! La petite nouvelle qui ne fait pas partie de la Couronne britannique et qui, mieux que ça, serait reliée à la France par un ferry. L’île de Mornesey, dont en géographe attentionné il propose un plan détaillé en page d’introduction. L’île où le Cardial de Mazarin aurait eu ses habitudes et pour laquelle notre Madame de Sévigné nationale aurait écrit à sa fille cette confidence: « Mazarin l’Italien a conquis la cour par son talent d’orateur, son sens des intrigues politiques et sa profonde érudition, mais surtout par sa fortune qui lui venait de la petite île de Mornesey. Ce trésor unique dont il était fou… » : Traduisez par « La Folie Mazarine » une énigme qui va mettre en émoi toute la canaillerie du coin, celle qui, lorsqu’elle sort du centre pénitencier, reste sur l’île pour mettre en musique ses turpitudes.
En dehors de cette « Folie Mazarine » - ou à cause d’elle - le jeune Colin, en vacances sur l’île et encabané dans un de ses souterrains infects, lance dès la première page du roman ce cri de détresse : « Je vais mourir là, dans ce décor immonde… les policiers n’ont aucune chance de nous découvrir ». C’était le dimanche 20 août 2000. A partir du mercredi 16 août à 13 h 31, Michel Bussi nous fait revivre les quatre jours qui conduiront, le jour de sa majorité, le jeune Colin dans « ce décor immonde ».
Colin le petit orphelin dont le père est mort en mer dix ans plus tôt. Colin qui le mercredi 16 août à 16 h 37 est certain d’avoir vu son père sur le port. Oui sur le port, au volant d’une camionnette Ford Transit Connect blanche.
Vendredi 12octobre à 15 heures et sous le chapiteau « Lire à Saint-Etienne - RCF » de la Fête du Livre de Saint-Etienne, enregistrement public sur RCF de l’émission « A plus d’un titre » avec Michel Bussi.
RCF vit grâce à vos dons
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !