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Hubert de Maximy, "Le loup de Chomelix" (L’Archipel)

Hubert de Maximy, "Le loup de Chomelix" (L’Archipel)

Un article rédigé par Jean-Claude DUVERGER - le 26 mai 2018 - Modifié le 28 février 2024

Janvier 1816. Sur le plateau gelé du Haut-Velay, le corps d’un valet de ferme est retrouvé éviscéré près de Chomelix. Est-ce l’œuvre d’un loup ? Les mois suivants, à chaque pleine lune, un bourgeois est égorgé aux alentours du village. L’enquête est confiée à Stanislas Vimal, jeune sous-préfet qui a grandi en exil, dans la suite du futur Louis XVIII. Aidé d’un braconnier et d’un commissaire de police, il ne se doute pas qu’il va exhumer des vérités dérangeantes…

 

Chronique de Jacques PLAINE publiée dans L’Essor

Hubert de Maximy - Le loup de Chomelix - L’Archipel - 20 €
 
Scénariste pour le cinéma et la télévision, producteur et réalisateur d’une trentaine de films d’art, Hubert de Maximy, titulaire d’une maîtrise d’économie et d’un doctorat de gestion, est né à Craponne-sur-Arzon. Le Loup de Chomelix est son dix-neuvième roman.
1816. Effervescence au Puy en Velay. Un ovni vient d’atterrir à la préfecture. Il a vingt-six ans, a nom Stanislas Vimal et serait le plus jeune sous-préfet de France.
 Le préfet en place, un certain Boucaut, est inquiet. Lui qui a été nommé avant Waterloo, c'est-à-dire du temps de l’Usurpateur, a la trouille. La trouille que Louis XVIII le foutre à la porte. Et que ce freluquet de vingt-six ans ne soit là que pour rafler la mise. Ne dit-on pas que Louis XVIII en présence du duc de Richelieu, l’aurait appelé par son prénom. Un signe qui annonce le pire.
 Stanislas n’a pas eu le temps de prendre possession de son bureau que déjà pour s’en débarrasser le préfet lui a trouvé une mission. Aller enquêter à Craponne où un valet de ferme s’est fait dévorer par un loup. Un fait divers sans intérêt sauf celui d’éloigner le gamin du Puy et de laisser au ci-devant préfet le temps de se retourner. Il offrira même à son ennemi juré la jouissance de son cabriolet personnel attelé d’une bête superbe … sauf qu’elle est vicieuse et mord tout ce qui passe à sa portée.
 A Craponne Stanislas fera des merveilles. Aidé par le moins fréquentable des braconniers de la région - un demi-solde de l’Empire - il mettra à mal une meute de sept loups. Dans un pays où le carnage de la bête du Gévaudan est dans tous les esprits l’exploit est d’importance. Il fera aussi la connaissance de deux jolies dames qui viennent d’ouvrir leur belle demeure à des pensionnaires de passage. Il en sera d’ailleurs le premier client.
 Mais au Puy le préfet est toujours aux manettes, plus déterminé que jamais. Les deux belles dames, elles, ne sont pas que jolies et si Stanislas a débarrassé la campagne de sept loups, leur chef de meute court toujours. Sans parler des Verdets, ces royalistes massacreurs de notables. Deux bourgeois viennent justement d’être découverts le ventre en l’air. A moitié dévorés. Une nuit de pleine lune,  murmure-on dans les chaumières.

  


 
 

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