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« Wallonie en Fleurs » : un label qui fait éclore l’écologie dans les communes

« Wallonie en Fleurs » : un label qui fait éclore l’écologie dans les communes

Un article rédigé par Théo Leunens - le 12 juin 2025 - Modifié le 12 juin 2025
Vert DemainAdalia - Le label "Wallonie en Fleurs"

Lancé en 2017, le label « Wallonie en Fleurs » incite les communes wallonnes à repenser leurs espaces verts dans une optique durable. Cette initiative portée par la Wallonie et pilotée par l’asbl Adalia 2.0 récompense l’engagement écologique des territoires, tout en impliquant les citoyens. À quelques jours du lancement de la tournée estivale des jurés, rencontre avec Perrine Lombaerts, chargée de projet et témoin privilégiée de cette transition verte.

©Adalia2.0©Adalia2.0

À l’origine simple concours, le label « Wallonie en Fleurs » est aujourd’hui un véritable outil de transformation environnementale. Né en 2017 dans un contexte de changement législatif interdisant les produits phytosanitaires dans les espaces publics, il a poussé les communes à se réinventer. « Il fallait repenser totalement la gestion des espaces verts », explique Perrine Lombaerts, chargée de projet pour le label et conseillère technique chez Adalia 2.0. 

Elle constate une véritable évolution des mentalités : 

Les effets du changement climatique sont visibles. Les citoyens et les élus sont désormais plus attentifs. Il y a une vraie prise de conscience écologique. 

Une tournée d’été placée sous le signe de la biodiversité

Dès le 23 juin, les jurés d’Adalia 2.0 prendront la route pour visiter les 26 communes candidates au label pour l’édition 2025. Certaines participent pour la première fois, d’autres reviennent pour renouveler leur labellisation, valable trois ans.

Mais ces visites sont loin d’être de simples inspections. « C’est un moment d’échange, de dialogue. On conseille, on partage des bonnes pratiques, on outille les communes », détaille Perrine Lombaerts. Les jurés, issus de l’horticulture, de la gestion d’espaces verts ou du secteur touristique, offrent une évaluation constructive à l’aide d’une grille de critères clairs et accessibles.

Ces critères touchent aussi bien à l’esthétique qu’à la stratégie écologique globale de la commune, à sa politique de gestion durable, à l’engagement citoyen ou encore aux actions concrètes en faveur de la biodiversité.

Un label vivant et participatif

Le label « Wallonie en Fleurs » ne s’adresse pas uniquement aux administrations communales : les citoyens y ont un rôle clé à jouer. Potagers collectifs, permis de végétaliser, jardins partagés, façades fleuries, espaces pédagogiques… toutes les initiatives locales sont valorisées.

« On veut que chaque habitant devienne acteur de la transition écologique », insiste Perrine. Ce label encourage ainsi un maillage écologique global, où se croisent écologie, économie locale, cohésion sociale et bien-être.

Actuellement, 72 communes wallonnes arborent fièrement 1, 2 ou 3 fleurs, selon leur niveau d’investissement, visibles sur les panneaux à l’entrée des localités. L’objectif ? Offrir une vision globale et résiliente de la gestion urbaine et rurale, tout en rendant la Wallonie plus verte et plus agréable à vivre.

Trois fleurs, un même engagement

Chaque commune est évaluée selon une grille stricte et transparente. En fonction des résultats, elle se voit attribuer un nombre de fleurs (de 1 à 3), comme autant de symboles de son engagement pour un environnement durable.

Mais la démarche ne s’arrête pas là : Adalia 2.0 accompagne les communes tout au long de leur évolution. 

C’est un processus vivant. On suit les communes dans le temps pour qu’elles puissent progresser, passer d’un niveau à un autre.

Un label, donc, qui dépasse les symboles fleuris pour semer, année après année, les graines d’un futur plus respectueux du vivant.

@Pixabay geralt
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Vert Demain
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