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Vladimir Colovray (À l'époque 69) : l'Histoire sur les réseaux

Vladimir Colovray (À l'époque 69) : l'Histoire sur les réseaux

Un article rédigé par Thierry Weber - RCF Lyon, le 28 octobre 2025 - Modifié le 28 octobre 2025
Quel talent ! · RCF LyonVladimir Colovray (À l'époque 69) : l'Histoire sur les réseaux

Des livres d’histoires aux documentaires, en passant par de nouveaux formats sur les réseaux sociaux, sur YouTube, les moyens de partager, de raconter des histoires et de raconter la grande histoire ne manquent pas aujourd’hui.

Vladimir Colovray, alias À l'époque 69, a décidé de mêler sa passion pour l'histoire et pour sa ville de Lyon dans des vidéos.

Vladimir Colovray © RCF LyonVladimir Colovray © RCF Lyon

La vue est imprenable depuis les balcons de la Basilique de Fourvière. Le lieu idéal pour raconter l'histoire et les petites histoires de la ville de Lyon. C'est ici que Vladimir Colovray nous a donné rendez-vous, par une brumeuse matinée du mois d'octobre. Ce fils d'une mère professeure de français en Bulgarie et d'un père passionné d'histoire et de culture explore les rues et les spécificités lyonnaises depuis sa tendre enfance, et a décidé de nous les conter. 

L'Histoire chevillée au corps 

C'est lors d'une visite dans un musée de la Résistance dans le Vercors que le jeune Vladimir a le déclic. La richesse des détails, l'histoire complexe de la Résistance et de ses multiples factions le pousse à essayer de comprendre, d'explorer de plus en plus : « J'ai découvert des historiens dans ma jeunesse que je lis toujours aujourd'hui. Je lisais déjà des livres un petit peu universitaires alors que j'étais au lycée ». 

Après des études d'histoire à l'Université Lumière Lyon 2, puis en master d'enseignement pour devenir professeur, il se lance pourtant dans un autre domaine. Passionné également de culture urbaine, il écrit pour le média Kosmic, en couvrant des évènements musicaux à Lyon. C'est par le biais du journalisme musical qu'il va prendre goût à l'écriture, et peu à peu revenir à son premier amour. 

Les vidéos comme terrain de jeu 
 

C'est en 2020 que le changement s'opère. Le média MX lui propose de tourner des vidéos plus axées sur l'histoire : « Ce sera en juillet 2021 que sortira officiellement la première vidéo qui parle de l'assassinat du président Sadi Carnot, rue de la République ». Le début d'une longue aventure, et surtout d'un format qui attire, qui plait. 

Chaque semaine, une nouvelle vidéo est publiée notamment sur le compte Instagram "À l'époque", qui cumule plus de 72 000 abonnées : « Le but, c'était pas de faire une émission Youtube, une chaîne Youtube de plus. C'est pour ça qu'on a orienté ça  dès le début vers les réseaux sociaux. Au début, Facebook, puis  Instagram, et aujourd'hui, TikTok. On a réfléchi au format pour qu'il soit tout simplement très digeste pour les jeunes : il y a un vrai exercice d'écriture, des fois des gens pensent qu'on écrit à la va-vite, c'est pas vrai,  c'est documenté, c'est sourcé, mais c'est un parti pris de faire en sorte que la vidéo soit compréhensible et assez concise pour les réseaux sociaux ». 

Lyon, comme une évidence

Le but, c'est de transmettre le patrimoine, parce que si on ne le transmet pas, il se perd, tout bêtement, et ça, je trouve que c'est terrible

Du Matmut Stadium, jusqu'à l'histoire de la Part-Dieu en passant par l'église Saint-Bruno-les-Chartreux, le jeune homme de 36 ans raconte les petites anecdotes, et spécificités de sa ville : « En tant que Lyonnais, on est quand même un peuple très chauvin. On aime beaucoup notre ville  et on aime en parler, on aime raconter son histoire." Et les sujets ne manquent pas : « "L'hôpital qui se fout de la charité", c'est une expression lyonnaise, pourquoi ? La légende de la Tête d'Or, est-ce qu'il y a vraiment une tête d'or dans le parc de la tête d'or, vous voyez ? » poursuit celui qui est devenu chroniqueur à la rentrée chez BFM Lyon.

« Le but c'est de transmettre des connaissances  pour que les gens apprennent [...] Le fait d'avoir une personne qui vous dit, grâce à vous, j'ai appris un truc sur ma ville, et ça, c'est le plus fou,  c'est quand des Lyonnais me disent, waouh, on a appris un truc sur notre ville, on ne le savait pas du tout, c'est gratifiant. Le but, c'est de transmettre le patrimoine, parce que si on ne le transmet pas, il se perd, tout bêtement, et ça, je trouve que c'est terrible ». 

Un patrimoine et une histoire que Vladimir Colovray s'est donné pour mission de transmettre, pour donner des repères aux plus jeunes générations : « C'est quand on sait d'où on vient, que l'on sait où on va ».   
 

Quel talent ! · RCF Lyon
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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