Un mois de galère au pont de Bas-en-Basset

Depuis quelques années, le département de la Haute-Loire mène un chantier d’envergure dans l’est du département. Le pont de Bas-en-Basset doit être démoli puis reconstruit. Pour le moment, l’édifice actuel est toujours debout et emprunté par les automobilistes pour traverser la Loire. Le chantier entre dans une nouvelle phase, la 3ᵉ : la construction du rond-point de Gourdon et le raccordement à la RD12 qui passe sur l’ouvrage.

Le rond-point de Gourdon est terminé, reste le raccordement. Il débute ce mercredi 12 novembre 2025. « Nous avons légèrement décalé cette phase pour ne pas perturber la foire aux Ânes d’hier », explique Guy Jolivet, le maire de la commune et élu du canton au Département. Pendant au moins un mois, grosse galère en perspective.

Pour assurer la sécurité du chantier de raccordement, un alternat est mis en place, la vitesse sur place est limitée à 30 km/h. Concrètement, vous devez vous attendre à « au moins 30 minutes d’attente le matin et le soir », indiquent les agents du Département. La mesure est valable « 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 et même le week-end ».

Le chantier du pont de Bas-en-Basset continue

La mesure vise aussi à « réduire le risque de croisement des camions sur le pont », explique Guy Jolivet. Pour éviter les bouchons, Blandine Proriol, l’autre élu du canton, invite les automobilistes à « passer par Aurec-sur-Loire pour rejoindre Saint-Étienne ou la RN88 et la vallée de la Loire pour se rendre au Puy-en-Velay ». À l’issue du raccordement, les travaux de la future zone de covoiturage vont commencer. À terme, une cinquantaine de places sera disponible.

La 4ᵉ phase commencera dans la foulée. Il s’agira du plus gros morceau du chantier : la construction du nouveau pont de Bas-en-Basset. Ce dernier sera construit à quelques mètres de l’édifice actuel. Les travaux devraient débuter en 2027 et durer, au moins, deux ans. Pour le moment, « on est dans les temps », explique Blandine Proriol. Le chantier global, évalué à une trentaine de millions d’euros, devrait s’achever en 2030, voire 2031.