Accueil
TPM déclare l'urgence climatique

TPM déclare l'urgence climatique

Un article rédigé par RCF -  - Modifié le 4 octobre 2019
Les élus de la Métropole ont signé jeudi matin une motion sur l'état d'urgence climatique. Ils s'engagent à poursuivre leurs actions contre le réchauffement climatique.
Les élus de la Métropole TPM ont voté une motion d'état d'urgence climatique ce jeudi. Photo TSLes élus de la Métropole TPM ont voté une motion d'état d'urgence climatique ce jeudi. Photo TS

« L'urgence climatique est l'affaire de tous ». C'est par ces mots que Hubert Falco a présenté la motion sur l'urgence climatique votée ce matin en Conseil métropolitain. À travers ce texte, les élus de la Métropole Toulon Provence Méditerranée s'engagent à poursuivre leurs actions en faveur « d'un territoire bas carbone, propre et qui développe de nouvelles énergies, respectueuses de l'environnement et de la santé de nos concitoyens ».
« Gratuité des transports ? »
En résumé, « nous devons poursuivre nos efforts », a commenté le président de la Métropole, en mettant en avant les projets déjà mis en œuvre : développement du réseau de bus - plus de 200 aujourd'hui, ce qui a permis de passer de 18 à 35 millions d'utilisateurs chaque année - l'acquisition de 109 bus « propres » d'ici l'année prochaine ou l'implantation de 328 prises de recharge pour véhicules électriques d'ici 2 ans. Des efforts louables a estimé Christian Barlo mais pour le chef de groupe des élus communistes de la Seyne-sur-Mer, il faut aller plus loin : « nous demandons la gratuité des transports en commun ». « Il n'y a pas de corrélation entre cette gratuité et la baisse de la part de la voiture dans les déplacements », lui a répondu Yannick Chenevard. Au contraire, la gratuité des transports peut même avoir des effets négatifs en renchéri le vice-président de la Métropole : « la gratuité entraîne une baisse des moyens, donc un manque d'entretien des véhicules et, à terme, une réduction du nombre de lignes ».
Le tramway ?
De son côté, l'élu Rassemblement National, Frédéric Boccaletti, en a profité pour relancer le débat sur un transport en commun en site propre et plus particulièrement sur le tramway. « Impossible à mettre en place à Toulon », a réaffirmé Hubert Falco, à cause « de la situation de la ville, coincée entre le Faron et la Méditerranée » d'une part mais aussi à « cause des travaux que cela impliquerait et leur impact sur l'économie locale. »

Au delà du débat sur les actions à mettre en place, cette motion a aussi pour but de demander à l'Etat de « donner aux territoires les moyens adaptés pour la lutte contre le changement climatique ».

Cet article vous a plu ? Partagez-le :

Votre Radio vit grâce à vos dons

Nous sommes un média associatif et professionnel.
Pour préserver la qualité de nos programmes et notre indépendance, nous comptons sur la mobilisation  de tous nos auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.