Syrie: les négociations de paix se poursuivent à Astana
Le 15 mars prochain, cela fera sept ans que la guerre secoue la Syrie. Jeudi 16 février, le Kazakhstan va recevoir les représentants du gouvernement et des groupes rebelles syriens afin de poursuivre les négociations déjà engagées les 23 et 24 janvier derniers à Astana. Elles précèdent d’une semaine les discussions de Genève, organisées à partir du 23 février sous l’égide de l’ONU.
Pour Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, cette nouvelle réunion est l’occasion de faire le point sur ce que chaque partie est prête à faire ou pas. Si Moscou ne cesse de répéter que ces discussions ne sont qu'un simple soutien aux discussions de Genève, certains experts pensent que la Russie, conjointement à la Turquie, voudrait que la "voie d’Astana" devienne en réalité une alternative à Genève.
Pour Simon Kruk, spécialiste du Proche et du Moyen-Orient, l'avenir de la Syrie n'est pas que dans les mains de la Russie, comme on a pu le beaucoup le dire ces dernières semaines.
Mais pour ce même spécialiste, même si les Etats-Unis ne participeront pas aux négociations, ils jouent un rôle proactif dans cette alternative aux négociations de Genève.
Lors de la première phase, les pourparlers avaient abouti à la signature d’une déclaration commune pour la mise en place d’un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, entré en vigueur le 30 décembre 2016. Le texte avait été signé conjointement par la Russie, l’Iran et la Turquie, rebelles et émissaires de Damas ayant des deux côtés refusé de participer.
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