« Aujourd'hui, nous n'avons pas d'information sur l'origine du sinistre, ni sur ce qui a conduit a un embrasement aussi rapide et puissant », a assuré la ministre des Armées lors d'un point presse organisé à la mi-journée à la préfecture maritime de Toulon, au lendemain de l'incendie du sous-marin nucléaire d'attaque la Perle. Est-ce lié à l'intervention qui était menée dans la partie inférieure du sous-marin ? Les différentes études lancées permettront peut-être de le découvrir.
Savoir si la Perle est réparable
« J'ai demandé aux meilleurs experts de la Marine nationale et de Naval Group de m'adresser dans les meilleurs délais leurs analyses de l'étendue des dommages », a aussi indiqué Florence Parly. « Si ces analyses permettent de considérer que la Perle est réparable, tout sera fait pour qu'elle soit réparée. C'est l'option qui doit être privilégiée. »
Aucun combustible nucléaire à bord
Comme annoncé hier par la préfecture maritime, la ministre des Armées a rappelé qu'aucun combustible nucléaire ni aucune arme, missile, torpille ou munition n'étaient présents à bord du sous-marin lorsque l'incendie s'est déclaré. « Des mesures ont rapidement été prises pour protéger le compartiment du réacteur nucléaire », a garanti la ministre en précisant que « la quasi totalité des équipements du navire - système de combat, sonar, tubes lance-torpille, ou batterie - n'étaient plus à bord non plus ».
Pas de pollution de l'air
Enfin, Florence Parly a écarté le risque de pollution. « Des experts indépendants ont été mobilisés pour vérifier la qualité de l'air et ont conclu à l'absence de pollution significative », a-t-elle expliquée. Pour rappel, cet incendie n'a fait aucun blessé.
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