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Sommet des océans à Nice : quels sont les objectifs ?

Sommet des océans à Nice : quels sont les objectifs ?

Un article rédigé par Stèvelan Chaizy-Gostovitch - le 28 mai 2025 - Modifié le 10 juin 2025

La Conférence des Nations unies sur l'océan (Unoc) se tient de ce lundi 9 à samedi 14 juin. Les journalistes de RCF et de Radio Notre-Dame y seront. Il y a quelques semaines, le 31 mars à Paris, huit objectifs prioritaires avaient été établis en vue de l'événement. 

Les objectifs de l'UNOC sont là mais l'avenir reste flou sur l'accord final - Photo de Fernando Jorge sur UnsplashLes objectifs de l'UNOC sont là mais l'avenir reste flou sur l'accord final - Photo de Fernando Jorge sur Unsplash

Ils sont les objectifs du sommet qui se déroulera du 9 au 13 juin sur le port de Nice. Huit propositions ambitieuses pour protéger les océans. Mais arriverons-nous à les atteindre ? Les accords de Nice restent encore hypothétiques à l'heure de l'écriture de ces lignes. Le travail de persuasion des différents pays qui se rendront à Nice, par contre, a commencé depuis bien longtemps.

Mettre un terme à la pollution plastique

l'Unoc souhaite protéger 30 % de l’océan d’ici 2030 et atteindre 12 à 15 % de protection de l’océan via des aires marines protégées. Autre enjeu : mettre un terme à la pollution plastique, réduire drastiquement les déchets en mer et poursuivre les négociations sur le traité international contre la pollution plastique. La question économique est aussi sur la table, à Nice l'objectif est de "promouvoir une pêche durable respectueuse des écosystèmes en luttant contre la pêche illégale, illicite et non déclarée, et mettre fin aux subventions qui l’encouragent via un accord international". Pour les grands navires qui transportent nos marchandises, les accords de Nice pourraient permettre de développer des carburants propres, électrifier les ports et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Des avancées à la marge ?

Créer une coalition des villes et régions affectées par la montée des eaux, investir dans le tourisme bleu, faire entrer en vigueur le Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine, défendre la science et soutenir la recherche pour mieux comprendre l’océan, ou encore créer le meilleur cadre pour le protéger sont aussi au programme. Une liste ambitieuse et une crainte de la part des associations environnementales : des avancées à la marge qui ne permettront pas de changer la catastrophe écologique en cours.

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