Sommet de l'Elevage 2025 : 34 pays ont rendez-vous en Auvergne
L'édition 2025 du Sommet, qui s'ouvre le mardi 7 octobre à la Grande halle d'Auvergne, est marquée par une poussée de la présence internationale. Une édition dont la tenue a été confirmée par les organisateurs, ce malgré l'impact actuellement d'une maladie virale sur une partie d'Auvergne Rhône-Alpes.
Edition 2024 du Sommet de l'Elevage, à la Grande halle de Cournon d'Auvergne © RCFLe verre de lait à moitié plein. Dans un contexte sanitaire incertain, dû à la dermatose nodulaire contagieuse qui touche plusieurs départements de l’ouest de la région, les organisateurs du Sommet de l’Elevage restent « très optimistes sur cette édition 2025. Nous appliquerons le règlement, mais nous maintiendrons bien le Sommet par volonté professionnelle et politique. L’élevage français ne se limite pas aux problèmes qu’il connait », clame Jacques Chazalet, son président depuis maintenant une décennie. Et de dégainer plusieurs indicateurs au vert, parmi lesquels un nombre d’exposants de nouveau à la hausse, 1770 soit 22 supplémentaires.
Jean-Marc Jancovici en ouverture
157 conférences, là aussi un record, sont programmées, dont l’une portée par Jean-Marc Jancovici « pour un élevage herbivore bas carbone et durable ». A deux semaines de l’événement, le cofondateur du Shift Project est déjà quasi assuré d’avoir un zénith comble dressé face à lui (déjà 500 inscrits sur 600 places disponibles), mardi 7 octobre entre 10h et 12h.
Nous allons essayer de renforcer les relations avec le Maroc
Autre dimension très marquée, l’ouverture à l’international. 34 pays seront représentés dont le Maroc, pays mis à l’honneur cette année et qui bénéficie « du plus grand stand ». Le ministre de l’agriculture marocain est attendu sur place. « Au-delà de sa population, en pleine croissance, le Maroc, grand pays d’élevage, fait face à un défi lié à la multiplication des sécheresses. Nous avons déjà beaucoup de relations avec eux », explique Benoît Delaloy, nouveau commissaire général du Sommet de l’Elevage. « Nous allons essayer de les renforcer ». Et de préciser que la filière ovine auvergnate travaille sur un grand projet de développement de la filière ovine au Maroc. Enjeu chiffré à plusieurs centaines de milliers d’euros. D’autres délégations s’offriront une visibilité importante dans 15 jours à Cournon : le Soudan, la Grèce…Pour les accueillir au mieux, l’organisation a prévu en dehors de la Grande halle 30 visites de terrain dans des exploitations auvergnates. En coulisses, cette poussée de l’international se traduira par la présence d’une cinquantaine de journalistes étrangers. Côté affaires, l’agence Business France, structure née de la fusion d’UbiFrance et de l’Agence pour les investissements internationaux, invite cette année à Cournon 30 top acheteurs internationaux.
Les races bovins viande maintiennent leur participation
Pour se plier aux recommandations sanitaires, le Sommet renonce à l’accueil de 450 vaches laitières, « ce qui représente 7500 mètres carrés sur 22 hectares » tempère Benoît Delaloy. Et d’ajouter : « Nous suivons la situation sanitaire au jour le jour ». Toutes les races bovines à viande maintiennent pour l’heure leur participation.
