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RCF RSA : le Conseil départemental en appelle au chef de l'Etat sur sa proposition de loi
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RSA : le Conseil départemental en appelle au chef de l'Etat sur sa proposition de loi

Un article rédigé par Juliette Moyer - RCF Allier,  -  Modifié le 23 septembre 2021

Il y a un an, le Conseil départemental de l'Allier votait à l'unanimité une proposition de loi d'expérimentation pour insérer durablement les demandeurs d'emploi, bénéficiaires du RSA. Si le texte a été adopté depuis au Sénat, l'Assemblée nationale semble elle traîner des pieds. Annie Corne, vice présidente en charge de l'emploi, de l'économie sociale et de l'insertion et à l'origine de ce projet a donc décidé d'écrire à Emmanuel Macron. 

Annie Corne espère voir passer son projet de loi d'expérimentation du RSA devant l'Assemblée nationale Annie Corne espère voir passer son projet de loi d'expérimentation du RSA devant l'Assemblée nationale

"J'ai l'impression qu'on a piégé les gens dans une situation dont ils ne peuvent pas sortir". Lorsqu'Annie Corne évoque le RSA, elle n'y va pas par quatre chemins. Car l'élue a un souhait : que son projet de loi d'expérimentation soit enfin entendue.

 

L'idée en est simple : permettre le cumul pour les bénéficiaires du RSA de cette allocation et de 15h de travail par semaine au sein d'une entreprise sur une durée de 9 mois.

 

 

Suffisamment pour que les gens reprennent pied dans l'entreprise, mais un peu en-dessous du SMIC pour éviter une concurrence directe avec les salariés. "C'est simple à mettre en place, c'est sur la base du volontariat et ça ne coûte pas plus au département", lance Annie Corne, len conférence de presse ce matin. 

 

 

Des arguments qui ont fait mouche au Sénat, Claude Malhuret ayant porté le projet auprès de ses confrères en avril dernier. Le texte avait alors été adopté. Mais depuis, silence du côté de l'assemblée nationale. "Je ne m'explique pas la raison, mais j'espère que ce n'est pas politique, confie celle qui est aujourd'hui URB et rattaché à Les Républicains. "Surtout lorsque j'ai entendu le discours d'Emmanuel Macron le 11 juillet sur l'importance du travail".

 

 

Et c'est au chef de l'Etat que désormais Annie Corne en appelle. Elle vient de lui adresser une lettre, lui demandant de soutenir ce projet. 

 

"C'est un projet soutenu par la population et les entreprises. Mais aussi par les collectivités. Claude Riboulet, le président du Conseil départemental de l'Allier devrait intervenir auprès de ses confrères de l'association des départements de France" précise l'élue. Des départements qui pour certains ont déjà fait part de leur intérêt pour tester ce dispositif. Comme la Haute Loire, le Cantal, le Puy de Dôme, le Rhin, la Somme ou le Calvados. 

 

 

"En fonction des réponses, nous verrons ce que nous ferons. Mais nous diffuserons cette lettre à tous les députés et nous contacterons les candidats à la présidentielle".

 

 

Et si elle l'affirme en plaisantant qu'elle pourrait s'accrocher aux grilles de l'Elysée, une chose est sûre : Annie Corne veut aller jusqu'au bout de ses convictions. "C'est une mesure simple, de bon sens. il suffit juste d'une petite loi, d'un décret et après, à nous de nous atteler à la tâche!"

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