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Renault: "pas de réaction fébrile" demande Emmanuel Macron

Un article rédigé par Jean-Baptiste Le Roux - RCF,  - Modifié le 18 janvier 2016
L’Etat, actionnaire de la marque au losange, est venu prêter main forte à Renault après la perquisition des agents des fraudes dans ses usines.
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Renault dans la tourmente. Jeudi, le groupe automobile voyait son action dégringoler de 20 % en Bourse après l’annonce, dans un tract de la CGT, d’une perquisition des agents de la répression des fraudes dans ses usines. L’action a depuis remonté, mais la marque au losange semble prise dans un tourbillon qui ressemble, à quelques différences près, à ce qu’a connu Volkswagen il y a quelques mois.

Le groupe automobile est soupçonné d’avoir dépassé les normes en matière de pollution automobile. Concrètement, pas de logiciel truqueur à l’image de Volkswagen mais un dépassement de CO2 et d’oxyde d’azote constaté sur des modèles roulant au diesel. Le problème concernerait également deux marques étrangères puisque ces résultats sont remontés de l’étude d’un échantillon au niveau international, par une commission technique indépendante, après le scandale VW.

Pour l’instant, le gouvernement semble couvrir la marque au losange. La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, maintient bec et ongles qu’il ne s’agit pas d’une fraude. Quant à Emmanuel Macron, en déplacement depuis Berlin, a réaffirmé "sa confiance dans le groupe automobile". Des déclarations qui ne suffiront sans doute pas à éviter la perte de plusieurs millions d’euros pour Renault, après une telle chute en Bourse. 

La réaction du ministre de l'Economie, Emmanuel Macron: 

 

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