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Réforme d'accès à l'université: poursuite et extension du mouvement étudiant
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Réforme d'accès à l'université: poursuite et extension du mouvement étudiant

Un article rédigé par Alice Forges - RCF,  -  Modifié le 4 avril 2018
Les étudiants se mobilisent contre la réforme de l'accès à l'université. Certains enseignants approuvent la démarche.
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La loi ORE (Orientation et Réussite des Etudiants) portée par la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, suscite la colère des étudiants. La réforme de l'accès aux facultés demande désormais, pour certaines formations, des pré-requis.

Ainsi le formule la loi : "Lorsque le nombre de candidatures excède les capacités d'accueil d'une formation, les inscriptions sont prononcées par le président ou le directeur de l'établissement dans la limite des capacités d'accueil, au regard de la cohérence entre, d'une part, le projet de formation du candidat, les acquis de sa formation antérieure et ses compétences et, d'autre part, les caractéristiques de la formation". Les étudiants dénoncent une sélection à l'entrée de l'université. 

"Une université élitiste et socialement sélective"

Après Montpellier, Bordeaux, Nantes ou Toulouse, d’autres facultés ont rejoint le mouvement comme Paris 1 et Paris 4 ou encore Lyon 2… A Lyon justement, une tribune a été signée par plusieurs dizaines d’enseignants. Parmi eux Christophe Parnet, il est doctorant en sciences politiques et enseignant à l’IEP de Lyon.


"La vague réformatrice du gouvernement actuel vise à instaurer une sélection sur des critères de réussite qui nous paraissent être la porte ouverte à une université non plus populaire et démocratique mais élitiste et socialement sélective. Certaines facultés ont décidé de refuser de traiter les dossiers de candidatures de lycéens. On souhaite que cette lutte s’élargisse à l’ensemble de la communauté universitaire".

 

De son côté, le président de l'université de Lyon et vice-président de la Conférence des présidents d'université Khaled Bouabdallah a annoncé qu'il continuerait à soutenir la réforme portée par le gouvernement : "La très grande majorité des étudiants est au travail. Il faut relativiser un mouvement qui reste aujourd’hui limité, et dont les motivations de mon point de vue ne sont pas pertinentes".

 

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