Pourquoi être bénévole à RCF Pays de l'Ain ?
A l’occasion du radio don, nous vous partageons un peu des coulisses de RCF Pays de l'Ain à travers les raisons qui poussent les bénévoles à s'engager à la radio.
Réunion de bénévoles producteurs à RCF Pays de l'Ain ©RCFEn cette matinée du vendredi 14 novembre 2025, nos locaux ressemblent à une ruche. Plusieurs bénévoles sont présents à la radio. Michel vient faire des montages d’émissions récemment enregistrées. Jean, Véronique Anne Françoise et Gilberte entourent Annelise pour un atelier accueil. Annelise leur explique en quoi consiste le poste bénévole de l’accueil des visiteurs et téléphonique à la radio, et la réservation des studios en vue des enregistrements à venir. Une heure plus tard, d'autres bénévoles arrivent pour la réunion des réalisateurs de magazine. Elle se tient environ tous les deux mois autour de la directrice d’antenne, Isabelle Berger, pour faire le point des émissions que ces réalisateurs enregistreront dans les jours et semaines à venir, leurs idées de sujets, partager les éventuelles difficultés rencontrées dans la réalisation des interviews et reportages.
En cette semaine Radio don sur RCF durant laquelle nous vous remercions, vous, auditrices et auditeurs qui nous soutenez déjà, et vous invitons à le faire pour pérenniser votre radio préféré, c’est l’occasion de tendre le micro à certain.es de ces bénévoles pour leurs demander pourquoi ils s’engagent à la radio.
Paroles de bénévoles
Pendant que les volontaires pour s’essayer à l’accueil étudient le tutoriel que Annelise a préparé à leur intention, Madeleine et Jacques sont arrivés en avance pour la réunion des réalisateurs. Ils patientent dans la pièce centrale des locaux : le forum bénévole où se tiendra la réunion.
Madeleine a œuvré auprès de RCF Saône et Loire à Mâcon, avant que cette antenne ne ferme. Elle s’est rapprochée de Bourg en Bresse et réalise depuis plusieurs années des émissions, participant notamment à L’Heure Aindinoise, magazine de 25 minutes diffusé chaque jour à 12h30. Elle nous explique sa motivation
Je m'engage parce que j'y trouve beaucoup de plaisir, même si parfois il y a quelques petites angoisses parce que ce n’est pas toujours évident, ce n’était pas mon métier. Donc je n’ai pas fini d'apprendre et d'essayer de me perfectionner. Ça m'oblige aussi à m'engager dans quelque chose qui a pour moi ça a beaucoup de sens, et pour les auditeurs aussi d'ailleurs. Je suis catholique, croyante. J'ai de l'espérance et je trouve que le slogan de RCF, « La joie se partage », m'a plu d'emblée et on a bien besoin aujourd’hui de partager la joie.
A quelques mètres, Jacques patiente aussi en feuilletant le journal. Il explique comment il est venu à la radio pour réaliser des émissions.
J'étais musicien dans une harmonie et trouvait qu'on ne parlait pas assez de la musique amateure. On m'a donc offert de venir à RCF pour en parler. J'ai ensuite participé à d'autres émissions et finalement c'est un loisir, donc j'ai plaisir à venir. Le plaisir de la communication, d’apprendre quelque chose et communiquer devant un micro. Ça, je ne l'avais encore pas fait donc ma retraite est pas mal. L’intérêt d’une radio comme RCF Pays de l’Ain, c'est la proximité, c'est comme l'épicerie locale
La réunion des réalisateurs de magazines commence. Celles et ceux qui travaillent ne peuvent pas toujours se libérer en journée, et réalisent des émissions sur leur temps libre. L’engagement de bénévoles est essentiel pour notre radio associative, comme l’exprime Isabelle Berger
On ne peut pas faire nos quatre heures minimums d'émission locale qui nous conventionne avec l'ARCOM* sans les bénévoles. Et nous sommes une radio associative, donc avec des bénévoles. C’est l'occasion de leur dire un grand merci et … la porte est ouverte à tous ceux qui souhaiteraient nous découvrir, venir voir comment se passe une émission. Et puis, après, nous ne sommes pas à l'abri qu'il reste !

Pendant ce temps-là, nos bénévoles de l’accueil ou volontaires pour se lancer achèvent leur atelier autour du standard de l’accueil. Parmi eux Gilberte, qui régulièrement assuré une matinée hebdomadaire d’accueil dans nos anciens locaux, prête à le refaire ici impasse Littré. C’est par l’intermédiaire d’une connaissance qu’elle est devenue bénévole.
C’est une radio qui correspond à mes convictions, à mes valeurs donc j'avais envie d'aller voir ce qui s'y passait et c’est comme cela que je suis devenue bénévole à l'accueil le jeudi matin.
Anne Françoise quitte un instant la réunion des réalisateurs et explique à son tour sur ses motivations, elle qui est bénévole depuis un peu plus d’un an.
Je connaissais Isabelle Berger. Quand elle a appris que je venais de partir à la retraite elle m’a demandé si cela m’intéressait de devenir bénévole. J’ai répondu avoir besoin de temps, d’un sas de décompression, avant de vous rejoindre, parce que cela m’intéressait.
Anne Françoise réalise des émissions, les montent parfois. Son expertise d’enseignante a été précieux pour la réalisation de supports aux ateliers médias.
J’ai toujours voulu faire de la web radio dans mon métier, mais je n'ai pas pu la mettre en à cause de la pandémie, et après c'était trop tard, j'avais d'autres projets. Ici c'est passionnant. Je trouve une équipe de bénévoles et de professionnels très accueillants, souriants. Petit à petit j'apprends de mes expériences. Mes interviews ne sont pas toujours évidente à diriger, et la spontanéité orale n'est pas toujours facile à gérer. Mais je m'accroche et on apprend toujours, quel que soit son âge.
Au-delà de sa découverte de l’interview, l’existence de notre radio est importante selon Anne Françoise
C'est l'aspect associatif et convivial. Ce sont les engagements humanitaires, humains, spirituels aussi qui m'ont incité à venir ici, et le professionnalisme des journalistes
Nous nous permettons un aparté avec Jean, qui a rejoint la réunion des réalisateurs après avoir suivi l’atelier accueil. Nous lui demandons la même chose qu’aux autres : pourquoi est-il là, depuis de nombreuses années, à la réalisation d’émission, au conseil d’administration
C'est une vieille histoire ou une histoire de vieux (rires) pour laquelle je n’'arrive pas à décrocher. RCF, c'est mon addiction peut-être mais j'y trouve mon compte aussi, notamment les rencontres qu'on peut faire en réalisant des émissions. C'est toujours un vrai bonheur !
Les locaux de la radio sont divisés en deux parties : les bureaux et la salle de réunion qui donnent sur la cour de récréation du collège Saint Joseph, et la partie accueil et technique avec les deux studios. Casque sur les oreilles, face à l’ordinateur, Michel s’affaire dans l’un d’eux. Bénévole depuis quasiment les débuts de votre radio locale préférée, il vient ici en appui pour réaliser des montages d’émissions récemment enregistrées. Nous l’interrompons pour connaître sa motivation :
Je crois profondément que la culture chrétienne a quelque chose à diffuser. On en est quand même issus. Les valeurs que transmet cette religion, même si on n'est pas croyant, peuvent amener à se poser des questions sur la foi etc. RCF a bien sa place et il faut tout faire pour qu'elle continue à avoir sa place et que les personnes puissent trouver quelque chose de différent.
Un auditeur sur 10 est donateur
Nous terminons notre tour d’horizon avec un autre bénévole, Thierry, président de RCF Pays de l’Ain depuis quelques années. Il nous livre son message en cette semaine Radio don RCF
Je commence par merci de nous écouter et d'apprécier notre radio, qui, pour moi, est essentielle à la vie locale. J’attire aussi l'attention d'un auditeur supplémentaire pour devenir nouveau donateur. Un auditeur sur dix donne. Si on arrivait à deux, ce serait merveilleux !
A quoi servent les dons ?
Tous les mois, RCF Pays de l'Ain doit rembourser les prêts de l'installation de ses nouveaux locaux. Elle doit changer des ordinateurs [ceux trop vieux pour passer à Windows 11, ndlr]
Tout cela, c'est mille Euros, plus mille Euros, plus mille Euros… Ces sommes-là, nous les avons grâce à vous, chers auditeurs, donateurs. Donc si, parmi vous, un donateur supplémentaire nous rejoignait pour contribuer au financement de notre radio, ce serait merveilleux, ce serait très bien pour nous.
Pour faire un donc jusqu’au 21 novembre, composez le 0 810 333 777 (prix d'un appel local) ou rendez-vous sur radiodon.fr
*Arcom : Autorité de Régulation de la COMmunication audiovisuelle, ex Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. L’autorité veille au respect des règles de la communication audiovisuelle et numérique.


Sept minutes consacrés à un sujet porteur de sens, actualité de solution présenté par un ou plusieurs acteur(s) concerné(s).
Du lundi au vendredi, à 6h35 et à 9h00.
