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Point d’étape pour le plan de relance en Haute-Loire

Un article rédigé par Martin Obadia - RCF Haute-Loire,  -  Modifié le 16 juillet 2021

9 mois après le début de son déploiement, la préfecture de Haute-Loire dresse un bilan du plan "France relance" dans le département. Ce dispositif est particulièrement axé vers l’économie et l’emploi des jeunes.

Plus de 14 millions d'euros du plan "France Relance" pour les entreprises industrielles de Haute-Loire © Martin Obadia Plus de 14 millions d'euros du plan "France Relance" pour les entreprises industrielles de Haute-Loire © Martin Obadia

Un accompagnement à l’investissement dans l’industrie

Le préfet, la sous-préfète de Haute-Loire, des acteurs économiques et représentants de collectivités ont participé cette semaine à un point d’étape en préfecture du Puy. Cette réunion était l’occasion pour les services de l’Etat de présenter les chiffres du plan "France relance" dans le département. Parmi les principaux bénéficiaires : les entreprises industrielles.

68 d’entre elles ont reçu des aides à l’investissement. Plasturgie, filière bois, santé ou encore agro-alimentaire, tous les secteurs ont pu en bénéficier. Le montant total des aides directes se monte à 14,1 millions d’euros pour des investissements qui, eux atteignent 50 millions d’euros. Parmi les entreprises accompagnées on retrouve Barbier, Leygatech, Propyplast, Fareva mais aussi la Française de gastronomie.

Des aides ont également été versées dans le cadre de projets spécifiques. Un concerne le recyclage du plastique.  6 entreprises ont bénéficié du fonds de soutien à la vente de plastique recyclé pour un montant de 1,44 millions d’euros. Certaines ont également déposé un dossier pour le dispositif « Orplast », dispositif qui vise à soutenir les plasturgistes ou les transformateurs qui intègrent des matières plastiques recyclées dans leur processus de fabrication.

Des aides pour réduire l’impact environnemental de l’industrie

Des entreprises comme Michelin ou encore Biosyl ont, elles aussi été accompagnées dans la mise en place de systèmes de production plus vertueux ou dans la création d’énergie plus verte. Les 2 structures ont ou vont recevoir respectivement 1,75 millions d’euros et 1,77 millions d’euros. Cette décarbonation de l’industrie peut être accompagnée par les chambres consulaires (CCI et CMA). Elles peuvent réaliser, pour les TPE, PME et Entreprises de tailles intermédiaires (ETI) des diagnostics énergétiques.

Des baisses impôts de production se sont également appliquées aux entreprises de Haute-Loire. 2503 en ont bénéficié pour un montant de 23,19 millions d’euros.

Pour Raphaëlle Korotchansky, sous-préfète à la relance, le bilan après 9 mois est « très positif », que ça soit pour les entreprises, les collectivités ou les particuliers. Selon elle "l'économie de Haute-Loire a très bien rebondi". Entre janvier et avril 2021, le chiffre d'affaire a progressé de 10% par rapport à la même période en 2020. C'est + 22 % pour l'export et + 16% pour l'investissement. Raphaëlle Korotchansky est assurée qu'il y a un effet "plan de relance". Pour elle "Les fédérations professionnelles avec qui j'échange très régulièrement me disent que les carnets de commandes sont effectivement pleins. Les aides de l'Etat aux collectivités ont bien impulsé ça, donc oui ça marche le plan de relance et ça continue."

 

Les jeunes aussi dans la boucle

Ce mois de juillet marque aussi les un an du plan « 1 jeune, 1 solution » présenté avant le plan de relance, fin juillet 2020. Cela passe par des aides aux entreprises, des parcours emploi compétences (emplois aidés) ou des aides à l’apprentissage. En Haute-Loire 3000 jeunes ont trouvé une formation ou un emploi. 1439 aides à l’embauche ont été versées, c'est 1685 pour les aides à l’apprentissage au 5 juin.

Les aides à l’apprentissage vont de 5 à 8000 euros en fonction de l’âge de l’apprenti. Elles sont vues d’un bon œil par les entreprises. Fabien Michel est gérant d’une entreprise de maçonnerie - taille de pierres à Saint-Pierre-Eynac. Toutes les années il emploie plusieurs apprentis. Actuellement il en a 5. Selon lui le plan de relance n’est pas un « élément déterminant » dans l'embauche mais il « joue un rôle à la marge » sur l’aspect financier. « Ca permet de donner une formation de meilleure qualité, d’être moins à cheval sur des questions de productivité ou de rentabilité. On laisse plus quartiers libres aux maîtres d’apprentissage pour consacrer plus de temps aux apprentis ».

Reste la question des candidats à l’apprentissage. Selon lui c’est toujours compliqué d’en trouver. Pour Fabien Michel « Tout ne se résout pas avec des problématiques de financements et d’argent. La vraie problématique c’est une crise des vocations et une question d’orientation ». Les services de l’Etat disent s’employer pour faire connaitre ces métiers aux plus jeunes et faire changer leur regard sur ces activités grâce notamment à des opérations de terrain.  

Pour les détails du plan de relance sur les aides aux particuliers, aux collectivités et les nouveaux appels à projets, rendez-vous sur le site de la préfecture.

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