"N’est-ce pas mieux cette année de rester en Ligue Europa pour permettre au Parc OL de voir des matches? Car on sait que c’est plus facile de faire une carrière en Ligue Europa qu’en Ligue des champions" déclarait Jean-Michel Aulas le 21 novembre dernier, juste avant d'affronter Zagreb.
Derrière cette réponse innatendue, on comprend le dilemme du président de l'OL: mieux vaut-il se qualifier parmi les 16 meilleures équipes d'Europe et risquer une élimination rapide ou bien tenter un plus long et plus rémunérateur parcours dans la petite coupe d'Europe?
#OLFCS Le Parc OL va faire le plein (et peut-être établir un record de recettes)#rmclive https://t.co/ogOvKd841V
— RMC Sport (@RMCsport) 6 décembre 2016
Il faut dire que depuis son inauguration le 9 janvier 2016, le Parc OL permet au club de gagner beaucoup d'argent. A chaque rencontre, la recette comprend désormais en plus de la billetterie, le merchandising et toutes les buvettes qui appartiennent désormais toutes à l'OL. Et pour certains matches, la recette "match day" s'apparente à un véritable jackpot.
Ainsi, après la réception de la Juventus Turin cet automne, la recette annoncée dépassait les 3M€, ce qui représente à ce jour un record pour l'OL. En comparaison, les 3 matches cumulés de Champion's League disputés au stade de Gerland en 2015 avaient rapporté moins d'argent au club lyonnais.
Xavier Pierrot n'a pas souhaité répondre à cette question. Le stadium manager du Parc OL ne parle pas d'argent. Surtout pas la veille d'un match qui se déroulera sans doute à guichets fermés:
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