Lycée Simone Weil : la cantine de l’établissement en travaux pendant un an
La rentrée scolaire sera un peu particulière cette année au lycée Simone Weil du Puy-en-Velay. Depuis quelques semaines, l’extension de la cantine a débuté. Un projet à 2 millions d’euros, dont les travaux vont durer un an.
L'extension de la cantine du Lycée Simone Weil du Puy-en-Velay va durer un an. ©RCF Haute-LoireLes futurs élèves du lycée Simone Weil vont voir du changement dès la rentrée. Dans la cour, les travaux de l’extension de la cantine viennent de débuter. Ils vont durer toute l’année scolaire. « Pendant ce temps-là, les élèves mangeront dans des algecos », explique la nouvelle proviseure, Laure Chouzet. Le projet, accompagné par la Région, prévoit la création de 60 places supplémentaires.
L’établissement sert 1 000 repas par jour, en 4 services différents à l’heure actuelle. Ce qui pose des problèmes d’emploi du temps. « Certains élèves sont obligés d’avoir cours entre 12 h et 13 h », une solution « pas idéale » selon la proviseure. Une fois l’extension terminée, les cours pendant la pause de midi seront supprimés « pour sanctuariser ce moment de pause », poursuit Laure Chouzet. Un projet aussi nécessaire suite à la hausse du nombre d’élèves depuis la dernière grande rénovation en 2008, « 30 % en plus », indique Laurent Wauquiez, conseiller spécial. Lors de cette rentrée 2025-2026, le lycée Simone Weil va accueillir 1 222 élèves.
Nouveauté de cette extension : les enseignants auront une salle de restauration spécifique. Plus d’une trentaine de places y est prévue.
Du changement dans le fonctionnement de la cantine
Autre changement : la façon dont les repas sont servis va évoluer dès la rentrée 2025. Exit le self traditionnel, désormais place à l’assiette unique. « Concrètement, ça veut dire que l’élève ira directement se servir lui-même au buffet », explique Laure Chouzet. De plus, un bar à salades est aussi prévu. Derrière cette idée, l’ambition est de baisser les déchets alimentaires. « Partout où nous avons mis ce système en place dans la Région, les déchets alimentaires ont baissé de 30 % », explique Laurent Wauquiez.
Le coût du projet est estimé à 2 millions d’euros, dont une grosse partie financée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes. « Pour se rendre compte, cette somme, c’est l’équivalent de ce qui est nécessaire pour construire une école primaire », illustre Laurent Wauquiez. Selon lui, « avec ce projet, nous terminons le chantier titanesque de rénovation des lycées de la Haute-Loire ».
Le projet prévoit la création de 60 places assises supplémentaires. ©RCF Haute-Loire