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L'unité face au terrorisme

L'unité face au terrorisme

 - Modifié le 28 mars 2018
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La menace que fait planer l’islamisme ne faiblit pas en France… Une attaque terroriste près de Carcassonne, quatre morts, une quinzaine de blessés. Et l’immense courage d’un homme, le lieutenant-colonel ­Arnaud Beltrame, qui a payé de sa vie d’avoir choisi de se substituer à une otage. Un hommage national lui sera rendu aujourd’hui.

Cette énumération devrait suffire à convaincre : le terrorisme islamiste n’a pas disparu avec la défaite de Daech sur le ­terrain, entre Syrie et Irak. Ce constat en appelle deux autres. Le but poursuivi par les terroristes est, comme leur nom l’indique, la terreur, la panique et la division.

Jusqu’ici, la France a su rester rassemblée face aux multiples épreuves. Hier encore, dans les hommages rendus, la cohésion l’emportait. Partout la solidarité s’est exprimée avec les proches des victimes et les forces de l’ordre endeuillées. ­Dimanche matin à Trèbes, comme après d’autres attentats, des chrétiens et des musulmans se sont recueillis côte à côte pour contrer les « fauteurs de haine ».

Mais des voix s’élèvent désormais pour reprocher au chef de l’Etat sa « naïveté» devant les attaques terroristes. Elles proposent des mesures plus dures : de la rétention des individus «les plus dangereux» aux expulsions du territoire national pour les étrangers. Ces exigences viennent de partout : de gauche avec Manuel Valls, de droite avec Laurent Wauquiez et d’extrême droite avec Marine Le Pen.    

A vrai dire, la République n’a pas sans doute le choix face aux menaces : elle doit être impitoyable avec ceux qui prétendent l’attaquer ou ceux qui cherchent, au quotidien, à l’affaiblir. C’est d’ailleurs le cas. En France, l’arsenal juridique a été renforcé. Les dispositions de l’état d’urgence ont été transposées en droit commun. Un parquet national antiterroriste devrait voir le jour avant la fin de l’année. La surveillance des phénomènes de radicalisation s’est accrue, même si restent sans doute des difficultés voire des faiblesses dans l’exploitation du renseignement.  

Elles peuvent être légitimement questionnées. Mais pour que tous ces dispositifs restent efficaces, notre unité demeure indispensable. Elle ne doit pas s’étioler à cause de joutes politiciennes. Il faut faire bloc.
 

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