Loi bien vieillir : en Auvergne, les attentes fortes des aides à domicile
RCF s'est rendu à un atelier groupe de parole de l'association d'accompagnement à domicile Apamar, à Clermont-Ferrand, à l'occasion de l'examen par l'Assemblée nationale cette semaine d'un texte portant sur le grand âge.
Comment répondre au défi du vieillissement et de la dépendance ? Depuis lundi, une proposition de loi intitulée Bien vieillir est examinée par l'Assemblée Nationale. Et s'il y a un secteur qui espère que les lignes vont bouger, c'est celui de l'aide et de l'accompagnement à domicile. Confronté à des difficultés de recrutement et une image encore écornée. Les représentants des employeurs comme des salariés ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. D’autant que le défi s’annonce vertigineux : les plus de 60 ans seront dans notre pays 27 millions en 2050.
Ci-dessous, notre reportage au sein de l’association APAMAR dans le Puy-de-Dôme, qui s'occupe de 2700 usagers sur le département et possède plusieurs antennes sur le territoire :
Responsable de service de l’association dans le Puy-de-Dôme, Mathilde Gioiosa espère que la proposition de loi permettra de favoriser l’exercice de la profession dans les années à venir :
L’expérimentation d’une carte professionnelle destinée aux aides soignants est prévue dans le texte, afin de faciliter leur mission et les services à domicile. Par ailleurs, les travailleurs pourront bénéficier d’un coup de pouce financier pour la mobilité.
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