L'île de Cézembre, au large de Saint-Malo, regorge d’espèces d’oiseaux. Pour les protéger, l'Office Français de la Biodiversité (OFB) réalise des comptages tous les mois, immersion sur l’eau avec leurs agents.
Pour se rendre à Cézembre, un seul moyen, le bateau. Cette île, propriété du département et de Bretagne Vivante, située à 6 kilomètres de la cité corsaire, n'est peuplée que d’oiseaux marins. Huîtriers pies, petits pingouins, guillemots, cormorans huppés, goélands argentés, marins et bruns y nichent. Ils y ont élu domicile depuis plusieurs années pour la quiétude de ce lieu inhabité par les humains. L’île a connu une histoire mouvementée, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale, où elle a été bombardée et où des essais de Napalm se sont déroulés.
Pour préserver la biodiversité, l'OFB est chargée de faire des missions de prévention et de contrôle. Des missions de comptage sont aussi effectuées tous les mois pour analyser la population et la reproduction des espèces présentes sur l’île. En 2023, des conditions météorologiques défavorables, une réduction des ressources alimentaires « ou l’épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène ont pu apparaître comme des éléments d’explication des performances de reproduction, mauvaises ou moyennes, pour certaines espèces », explique Olivier Gaspard chef de l'unité Ouest de l'OFB.
Ce comptage s’effectue en trois parties : une analyse à la jumelle, puis une prise de vue par photo pour enrichir la première analyse. Toutes les données et les photos sont enfin étudiées une nouvelle fois sur terre pour affiner les données. Ce comptage est ensuite rendu public en ligne.
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