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Les Solidarités 2025 : se réinventer pour continuer à surprendre

Les Solidarités 2025 : se réinventer pour continuer à surprendre

Un article rédigé par Théo Leunens - le 27 juin 2025 - Modifié le 27 juin 2025
L'instant présentEdition du lundi 23 juin 2025

Du 22 au 24 août prochains, le festival Les Solidarités revient pour une 11e édition marquée par le désir de renouveau, sans trahir son identité musicale, citoyenne et solidaire. Après une édition anniversaire couronnée de succès, les organisateurs entament un nouveau cycle, portés par l’envie de surprendre, de découvrir, et de grandir. Rencontre avec Denis Gerardy, directeur des Solidarités.

©Les Solidarités©Les Solidarités

L’année dernière, Les Solidarités célébraient leur dixième anniversaire avec une édition record, quasi complète chaque jour. Le cap symbolique de la décennie atteint, les équipes repartent cette année sur de nouvelles bases. « On tourne une page, on repart à zéro, sur une page blanche », explique Denis Gerardy. Le directeur du festival insiste sur l’importance de ne jamais se reposer sur ses acquis : « Il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers ». La philosophie du festival reste la même : celle d’un événement à la fois populaire, familial et engagé mais l’ambition est bien de se réinventer, de surprendre à nouveau, sans rompre avec l’ADN qui fait le succès de l’événement depuis ses débuts.

Une affiche fédératrice, un tremplin pour les talents émergents

Côté programmation, la 11e édition propose un savant mélange entre artistes reconnus et jeunes talents en devenir. Parmi les têtes d’affiche attendues cette année : le groupe Kyo, la révélation Héléna, la très demandée Zaho de Sagazan, Hoshi, ou encore Saule. Une affiche qui promet de belles soirées estivales au cœur du site d’Ecolys. Mais le festival, fidèle à sa vocation de plateforme pour les artistes émergents, inaugure également cette année un tout nouvel espace baptisé L'escale. Ce lieu permettra aux festivaliers de découvrir des musiciens en pleine ascension. 

On a toujours accordé une grande place à la découverte, c’est aussi notre rôle d’accompagner des artistes qui démarrent.

Il cite avec fierté le cas de Clara Luciani, accueillie à ses débuts sous un petit chapiteau devant seulement 300 personnes, avant de devenir une tête d’affiche incontournable des plus grands festivals. Un parcours exemplaire qui incarne la mission des Solidarités : faire grandir les talents.

Un site en transition, des ambitions pour l’avenir

Depuis plusieurs années, les Solidarités ont quitté leur lieu d’origine (la Citadelle) en raison de lourds travaux de rénovation. Si le retour sur ce site emblématique reste une perspective, il ne pourra pas se concrétiser avant 2028 au plus tôt. En attendant, c’est au parc d’Ecolys que les festivaliers se donnent rendez-vous. Un site temporaire qui a connu quelques difficultés logistiques lors des éditions précédentes, notamment en matière de mobilité et de stationnement. 

« On a tiré les leçons de l’année passée », assure Denis Gerardy. Des améliorations concrètes sont prévues pour cette édition : meilleure organisation des parkings, accessibilité renforcée, et même un travail d’embellissement permanent du site, qui permettra de le rendre plus agréable et mieux adapté à l’accueil du public. Actuellement limité à 20 000 personnes par jour, le festival rêve néanmoins d’un lieu plus vaste. Les équipes explorent activement d’autres pistes pour, à terme, accueillir jusqu’à 25 000 festivaliers. Mais pour l’heure, rien de concret n’est encore acté.

Un événement qui reste profondément engagé

Les Solidarités, ce n’est pas seulement de la musique. Depuis leurs débuts, les organisateurs tiennent à faire de ce rendez-vous estival un lieu d’expression, de débat et de réflexion. Cette année encore, plusieurs rencontres citoyennes seront proposées durant le festival. Le vendredi, un débat portera sur les relations entre culture et science, deux mondes souvent perçus comme opposés mais qui se nourrissent l’un l’autre. 

Le samedi, place à un moment fort autour du conflit israélo-palestinien, avec une rencontre consacrée au génocide palestinien en cours. Des lectures de textes et des performances musicales viendront accompagner cette séquence, pour mêler émotion, mémoire et engagement. Un volet engagé qui reste l’un des marqueurs distinctifs du festival et qui attire un public sensible à ces questions !

Pour plus d’informations sur le festival, cliquez ici.

 

 

 

© Illustration RCF Sud Belgique
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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