Les robots désherbants
L’innovation dont on va parler le VITRIROVER est le fruit de la rencontre de deux passionnés issus d'univers très éloignés. Le premier c’est Arnaud de la Fouchardière issu du monde du marketing et de la communication et de Xavier David Beaulieu qui, après un début de carrière dans l’électronique, avant de devenir vigneron en reprenant les terres familiales dans le st Emillion. Leur innovation réside dans un petit robot piloté à distance et qui permet ainsi le désherbage des vignes.
Une solution qui s’enracine dans le fait de pouvoir donner à boire un vin qui n’aura jamais été en contact avec des pesticides, puisque la raison d’être des pesticides est au départ de venir remplacer un travail fastidieux pour l’homme et réduire le cout de la main-d’œuvre. L’innovation de nos deux hommes répond donc à ces 3 problématiques : la non-utilisation de pesticide, la pénibilité et le coût de main-d’œuvre.
Ils sont tout petits et tout jaune, montés sur quatre roues, ils pèsent 20 kilos, mesurent moins d'un mètre de long et 30 cm de hauteur. Ces petits robots peuvent travailler seuls ou en troupeau. L’autre innovation que je n’ai pas évoquée c’est le fait que l’appareil lui-même possédé un impact écologique faible, puisqu’il fonctionne à l’énergie solaire grâce à des panneaux situés sur le haut. Il est aussi est équipé de GPS et de capteurs pour se guider sur la parcelle et dans les rangs, puisque celui-ci est guidé à distance par des « Bergers » qui se situe dans un centre de contrôle délocalisé. Le grand avantage de ce robot protégé par plus de 6 brevets internationaux c’est sa taille lui permettant d’être à la fois multi terrain et ainsi se faufiler dans de petites parcelles exigües tout en assurant un travail de très grande précision puisqu’il détecte les obstacles pour aller au contact et couper l’herbe à moins de 1 cm (zéro risque de blessure au pied de vigne).
Nos innovateurs ont conçu ce robot non comme un investissement matériel technologique nécessaire, mais comme un service technologique, à savoir que le vigneron n’est pas propriétaire des robots, pour deux raisons. La première celle que vous avez évoquée, le coût, l’autre étant que l’on ne désherbe pas tous les jours. Vitirover propose donc un service à la demande entièrement piloter par les bergers, depuis leurs bureaux où un véhicule à proximité et qui sont formé pour guider et surveillé leurs troupeaux de robots. En cas de problème les bergers interviennent directement sur le terrain.
Ce robot a d’autres vocations et on trouve des applications concrètes sur tous les continents, dans les multiples domaines d'activité pour lesquels le contrôle de la végétation est un challenge : vigne, arboriculture, fermes photovoltaïques, chemin de fer, réseau de transport d'électricité, et j’en passe. Une innovation qui somme toute nous permettra de boire un vin sans pesticide, ce qui ne doit cependant pas nous faire oublier la modération transformant le juste plaisir en péché de gourmandise.
