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Le tri en déchetterie, un défi d’aujourd’hui

Le tri en déchetterie, un défi d’aujourd’hui

Un article rédigé par Vincent LEGUAI - le 17 juin 2025 - Modifié le 17 juin 2025

Le vendredi 6 juin, le SMICTOM de la Plaine Dijonnaise et Suez, exploitant de la déchetterie de Genlis, organisaient une journée de sensibilisation aux gestes de tri. L'occasion de rappeler le fonctionnement de la déchetterie et apprendre à valoriser nos déchets.

®Vincent LEGUAI®Vincent LEGUAI

Mieux valoriser nos déchets. Voici le mot d’ordre à Genlis. De bon matin, les différents acteurs de la déchetterie étaient déjà prêts à le faire entendre. Membres du SMICTOM de la Plaine Dijonnaise, membres de Suez, responsable de la boutique €co Shop, et un élu local étaient de la partie. 

 

Il est important de bien faire le tri pour réduire les coûts de la collectivité”

L'objectif de la journée est de faire comprendre que chaque déchet à un prix pour la collectivité. Un bon tri peut permettre de réduire ce tarif. Ainsi, en jetant la ferraille dans la bonne benne, elle peut être fondue et revendue. 

 

La benne Déchets Non Recyclables (DNR) est celle qui nous coûte le plus chère. On ne peut pas la revaloriser et son transport est onéreux”, précise Céline Royer, responsable de la déchetterie pour SUEZ.  On estime à 30 euros la tonne.

 

Pour continuer de mieux trier, la déchetterie a investi dans de nouvelles REP (responsabilité élargie des producteurs), c'est-à-dire, de nouvelles bennes dédiées à un type de déchet. Ainsi les articles de bricolage et jardinage thermiques, les articles de sport et de loisirs, les jouets…

 

Avant de jeter un autre réflexe doit surgir : le réemploi  

Ne jeter rien, tout peut servir: plusieurs dispositifs à Genlis

 

  • Le préau des matériaux est présent depuis 2023 sur la déchetterie de Genlis. Il permet de déposer des objets dont les usagers veulent se débarrasser mais qui peuvent encore servir à d’autres. “On y trouve du carrelage, un lavabo, des tubes pvc, des vis… Ce sont des choses qui coûtent parfois chères ou sont conditionnées en trop grandes quantités. Ici c’est en libre service,” résume Dominique Tardy responsable Recyclage et valorisation chez SUEZ.

 

  • Le local de l'€co shop. Créé par Serge Gauthier, l’€co shop est une ressourcerie. Elle possède son propre local dans un coin de la déchetterie. “Nous récoltons des objets qui sont voués à la destruction, on les récolte, on les valorise et on les vend à très bas prix. Un côté solidaire et écologique. En deux ans, on a réemployé sept tonnes d'objets. CD, livres, petits électroménagers, jouets… Tout y passe”, affirme Serge Gauthier.

 

  • L’utilotroc, présent sur les déchetteries de Longecourt-En-Plaine et Izier, “récupère des objets neufs ou en bon état mais pas vendables pour les redistribuer gratuitement. Nous sommes ouverts selon la disponibilité des bénévoles”, précise Sabrina Collin chargée de mission prévention des déchets au SMICTOM de la Plaine Dijonnaise.  

 

®Vincent LEGUAI - €co shop Serges GAUTHIER

Les bons réflexes acquis ? 

 

Selon le SMICTOM de la Plaine Dijonnaise, on retrouve encore “20 % de verre dans les ordures ménagères.” 

C’est dommage, aujourd’hui on a beaucoup de gens qui apportent des déchets verts. Ils doivent tous tailler leurs haies. Mais ça on peut les laisser dans un coin du jardin plutôt que les mettre à la déchetterie. Cette benne est plus faite pour les professionnels qui ont une plus grosse quantité que pour les particuliers”, déplore Dominique Tardy.
Si certains se prêtent volontiers au tri, “il devient de plus en plus compliqué”, affirme ce gérant d’un magasin de cigarettes électriques venu trier ses piles de vapoteuse.

 

on retrouve encore 20 % de verre dans les ordures ménagères

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