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RCF Le transport par câble arrive à Grenoble en 2024
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Le transport par câble arrive à Grenoble en 2024

Un article rédigé par Bérénice Charles - RCF Isère,  -  Modifié le 10 juin 2020
Les premières télécabines urbaines de France devraient voir le jour à Grenoble. Décollage prévu pour 2024.
Les télécabines verront le jour en 2024 (Groupe-6) Les télécabines verront le jour en 2024 (Groupe-6)

De mémoire de Grenoblois, ce téléphérique on en parle depuis des décennies. Un fantasme d’urbaniste qui va bientôt devenir réalité : 65 millions d’euros ont été mis sur la table pour un premier décollage prévu en 2024
 

une télécabine pour des zones en expansion

Le projet fera la liaison entre Saint-Martin Le Vinoux et Fontaine et desservira notamment à Grenoble les quartiers Presqu’île, les Portes du Vercors et la commune de Sassenage. Des zones en plein essor où l’on prévoit l’arrivée de près de 6000 nouveaux habitants et la création de 5000 emplois d’ici 2030.
Mais pourquoi une télécabine? Ce n’est pas qu’une coquetterie pour faire entrer Grenoble dans l’histoire des transports urbains. Selon le SMMAG, le Syndicat mixte des Mobilités de l’Aire grenobloise, c’est aussi la solution la plus simple. Cette partie du territoire cumule les obstacles : l’Isère et le Drac,l’A480, la RN481, la voie ferrée... Construire ici des ouvrages de franchissement aurait été encore plus complexe et coûteux, se défend le Syndicat. 

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Le futur tracé de la ligne de télécabine entre Saint-Martin Le Vinoux et Fontaine La Poya (SMAAG)

En pratique, la ligne de télécabine sera totalement intégrée au réseau de transports en commun déjà existant et gérée par la Sémitag. Baptisée T1, elle amorcera le renouveau des transports grenoblois et en particulier des tramways A,B,C,D et E qui devraient être renommés T2, T3,T4, T5 et T6. Ce nouveau téléphérique sera également accessible avec un simple ticket TAG comme un tram ou un bus. Autre promesse : l’accessibilité totale aux personnes à mobilité réduite et aux vélos.

des entreprises iséroises aux manettes

Pour la conception, la réalisation et la maintenance, l’appel de marché a été signé avec un groupement de trois d’entreprises à l’ancrage local. On retrouve par exemple, l’isérois POMA, spécialiste des remontées mécanique depuis plus de 80 ans partout dans le monde. Également de la partie : les architectes de l’agence Groupe-6, née à Grenoble il y a 50 ans, et l’entreprise Egis qui avait déjà participé à la mise en place des tram grenoblois que l’on connaît aujourd’hui.

 

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Vue sur les montagnes depuis les quais des futures stations (Goupe-6)
 

Un projet végétal et ouvert sur les montagnes

Du côté de l’architecture et de l’esthétique, c’est la légerté qui a guidé le projet selon le SMMAG. Les stations de bois arboreront des toitures-terrasses et des pieds végétalisés. L’emprise au sol sera réduite au maximum pour donner une impression de hauteur. La vue sur les montagnes sera elle aussi privilégiée. Même si la meilleure vue sera surement celle des premiers passagers qui emprunteront ces cabines uniques en France.

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La future station Oxford entre Saint-Martin Le Vinoux et la Presque'île de Grenoble (Groupe-6) 

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Une escale à Argentières (Groupe-6)

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