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RCF Le rejet de Clinton, plus fort que la peur de Trump
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Le rejet de Clinton, plus fort que la peur de Trump

RCF,  -  Modifié le 24 juin 2021
Le Temps de le dire Le rejet de Clinton, plus fort que la peur de Trump
Donald Trump aura séduit par ses réponses simples à des problèmes compliqués. Une victoire que les observateurs avaient mal anticipée. On en parle avec Stéphanie Gallet.
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Jeudi 9 novembre 2016: Donald Trump est le 45è président des Etats-Unis. "Un monde s'effondre devant nos yeux", avait tweeté l'ambassadeur de France Gérard Araud (il a depuis effacé son tweet). A la tête de la première puissance mondiale, désormais, une personnalité ultra controversée. On lui reproche sa vulgarité, ses excès en tous genres, son absence d'expérience politique.
 

"On a eu tort de caricaturer Trump en clown de la téléréalité."

 

Magnat de l'immobilier et véritable bête de scène, Donald Trump n'a eu de cesse dans ses discours de critiquer l'establishment politique mais aussi les Noirs, les hispaniques, les migrants, les musulmans. A son actif sa réussite économique et son talent oratoire qui lui ont permis de convaincre une partie du peuple républicain. "On a eu tort de le caricaturer en clown de la téléréalité", pour Christophe Deroubaix.

  "La peur de Trump n'a pas suffit à mobiliser."

 

afro-américains, latinos: se sont-ils mobilisés?

Trump président: "Quelque chose que je n'avais pas vu venir", confie Christophe Deroubaix. Et comme lui beaucoup pensaient que les électeurs démocrates même peu convaincus par Hillary Clinton iraient voter contre Donald Trump. Il sera intéressant maintenant d'aller étudier de plus près les chiffres de la participation: les Afro-Américains, les Latinos... se sont-ils déplacés? Visiblement, "la peur de Trump n'a pas suffit à mobiliser une partie des électeurs qui, s'ils étaient allés voter, on aurait pu penser qu'il auraient voté pour Hillary Clinton", observe Yann Mens.

 

Le rejet du système Clinton

L'élection de Donald Trump c'est aussi le rejet de la rhétorique Clinton: "Votez pour nous, ce sera le moindre des deux maux." Christophe Deroubaix avait été frappé de voir de "jeunes démocrates de Caroline du Nord affirmer mordicus qu'ils ne voteraient pas pour Hillary Clinton". La candidate démocrate incarnait une certaine image du "business politique qui a dégoûté une partie des électeurs", pour Yann Mens. "Elle aurait su gouverner, mais elle n'a aucun charisme politique." On la décrit comme quelqu'un d'assez cérébral et de peu chaleureux.

 

une campagne "personnalité contre personnalité"

Largement soutenue par le couple Obama, Hillary Clinton et son équipe de campagne se sont focalisés sur la personnalité de Donald Trump "et jamais sur le fond" de son projet. "Cela a été personnalité contre personnalité", explique Christophe Deroubaix, qui pointe aussi du doigt l'erreur du camp démocrate d'avoir tenu pour acquis le vote de la jeunesse.

 

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Le Temps de le dire

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