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Le président du sénat aux côtés des élus bourbonnais

Le président du sénat aux côtés des élus bourbonnais

Un article rédigé par Jérémi COULON - RCF Allier, le 20 octobre 2025 - Modifié le 21 octobre 2025

Invité d'honneur de la 7ème édition du salon des maires, présidents de communautés et décideurs de l'Allier, le président du sénat, Gérard Larcher est venu soutenir les élus locaux, dans un contexte national extrêmement tendu, alors que le France n'est pas encore pourvue d'un budget pour 2026.

Gérard Larchet et les élus boubonnais (salon des maires 2025)Gérard Larchet et les élus boubonnais (salon des maires 2025)

La délicate question du budget...

Face à cette épineuse question, le président Larcher a indiqué avoir fait au premier ministre (NDLR : François Bayrou), le 7 juillet dernier, "Non pas une proposition budgétaire, mais des orientations, notamment 32,5 milliards de réduction de la dépense publique. Ce qui ne veut pas dire qu'à l'intérieur de l'enveloppe fiscale, on ne bouge pas dans la recherche de plus d'équité fiscale, de plus de recherche de dynamique...nous sommes prêts". 

Pour rassurer les maires....

Alors que la gouvernement souhaite une réduction des dépenses de la part des collectivés publiques de 4,6 milliard, Gérard Larchet juge cette proposition "pas acceptable", estimant que geste devrait être de seulement 2 milliards, rajoutant que les collectivités locales réalisent "70% de l'investissement public". L'élu LR n'hésite pas non plus à s'insurger contre la suppression de la taxe d'habitation : "Je l'assume, c'est une erreur parce qu'elle est une ressource à la main des communes. En plus, elle faisait un lien surtout entre les citoyens et le service qui était rendu".

Un contexte national instable

La question était sur toute les lèvres : comment sortir de la crise politique actuelle ? Gérard Larcher tempère : "Je pense qu'il ne faut rien faire pour fragiliser nos institutions. Et je pense que l'élection présidentielle, c'est la clé de voûte des institutions. Donc il appartient simplement au Président de la République s'il le souhaitait de prendre une décision, mais je ne l'ai nullement réclamé.

 Notre responsabilité au Sénat, aujourd'hui, c'est de doter le pays d'un budget, de montrer qu'il y a une institution stable. 

Il faut être capable de s'écouter les uns les autres. J'ai comme Président la chance d'avoir une large majorité au Sénat, mais ça ne donne pas, j'allais dire, une quelconque prééminence. C'est en écoutant la majorité qu'on doit travailler. C'est comme ça que je vois les choses. Il y a eu une décision du Bureau politique et des adhérents de ne pas participer au gouvernement. Ne pas participer, ça ne veut pas dire ne pas soutenir un certain nombre de positions et dispositions. Donc travailler dans l'écoute et voir. 

N'étant pas au gouvernement, je vais parler comme les Républicains, il n'y a pas de solidarité gouvernementale, mais il n'y a pas d'hostilité. Ce qu'on veut, c'est l'intérêt du pays.

 

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