Le président de Limagrain souhaite une adoption rapide du texte sur les NTG
En visite au Salon international de l’agriculture, Sébastien Vidal a répondu aux questions des antennes RCF en Auvergne.
Journée au chrono pour Sébastien Vidal. Le président de la coopérative Limagrain, 4e semencier mondial détenu aujourd’hui par 1300 agriculteurs installés dans la plaine de Limagne, présent dans 150 pays, est arrivé tôt, mercredi 28 février, au parc des expositions de la Porte de Versailles.
Des rendez-vous avec des industriels, des élus, une table ronde sur la thématique de la transition agricole, un renouvellement de convention avec l’Inrae…Expliquer, défendre, convaincre, le tout en pleine crise du monde agricole et alors que le modèle de l’agro-industrie est pointé du doigt. « Nous ne mettrions pas autant d’argent dans la recherche si nous ne voulions pas répondre aux enjeux énergétiques, environnementaux de demain. L’enjeu pour moi, sur ce Salon, c’est de partager les enjeux autour des semences, les négociations commerciales, les problématiques de l’industrie agroalimentaires, sans oublier la production. Car si on ne peut plus produire, cela ne sert à rien d’avoir des outils industriels pour les alimenter ».
« Si on ne peut plus produire... »
Dans un entretien accordé à notre rédaction, Sébastien Vidal est revenu sur le déclenchement de la crise agricole et la multiplication des barrages routiers, il y a un peu plus d’un mois. Témoignant aussi des difficultés actuelles de l’industrie agroalimentaire, il s’est aussi attardé sur la réglementation entourant les NTG (Nouvelles techniques génomiques), alors que début février le Parlement européen s’est prononcé en faveur d’une réglementation plus souple sur le sujet. « C’est un outil qui nous permet d’accélérer les phases de sélection » note Sébastien Vidal. Alors que le sujet n'est pas exempt d'inquiétudes scientifiques, il espère que le texte sera désormais adopté d’ici les prochaines élections européennes.
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