Le collectif va redevenir moderne
Le marketing réfléchit pour nous à nos envies de consommation et nous entretient dans cette quête de désir du toujours plus.
Pourtant à chaque fois que l'on acquiert un bien, la frustration reste grande car les désirs stimulés progressent plus vite encore. Les personnes ne mesurent pas si elles ont l’essentiel pour une vie bonne mais elles passent leur temps à se comparer à un collègue, voisin ou ami.
L’argent et les biens sont nécessaires et utiles car ils servent à créer de la valeur et des emplois. Une société doit avoir des moyens pour investir, créer et innover.
Par contre, je ne suis pas sûr que de posséder une Rolex à 50 ans soit le signe d'une vie réussie. Je ne suis pas sûr non plus que l’accumulation de bien matériels personnels rende plus heureux.
Devenons nous changer de modèle
Si nous voulons retrouver du sens, il nous faut effectivement changer de modèle. En effet, la somme des individualismes ne fera pas le bien commun.
Il nous faut retrouver une vision et le sens du collectif.
La vision est nécessaire. Notre monde a besoin de prophètes capables de décoder les signaux faibles et de se projeter sans peur et avec espérance dans un monde incertain.
En entreprise comme dans notre vie personnelle, ce cap fixé doit nous amener à oser le risque et l’interdépendance.
Faire confiance et vivre la subsidiarité en entreprise porte du fruit. Celui qui donne et qui est juste génère la confiance de 97 % des collaborateurs. Dans la vie spirituelle, l’interdépendance est fondatrice. Osons dépendre de Dieu qui sait mieux que nous ce qui est bon pour nous.
Je suis convaincu que chacun des auditeurs cherche légitimement le bonheur. Malheureusement, les personnes trop souvent guidées par leurs peurs ne sont pas dans cette logique d’interdépendance et sont déçues par le manque de fécondité de leur vie.
Notre société est formatée pour consommer, pour se comparer et pour dominer.
Pourtant, c'est en donnant et en développant la part de gratuité de notre vie que nous recevrons au centuple. Cette part de gratuité sera la part la plus importante à la fin de notre vie.
En effet, un collectif débordant d’énergie amène à la très grande majorité plus que ce que ce que chacun aurait pu espérer individuellement. Je suis convaincu que le collectif qui pouvait apparaître ringard et naïf va redevenir moderne tant en entreprise que dans la vie personnelle et spirituelle.
Mère Teresa disait que la plus grande des pauvretés était la solitude. Donc le bonheur passe par l’autre et par le fait de se savoir aimé de Dieu et des autres.
Comme le Pape François nous y appelle : soyons les leaders qui ancrés dans la prière se lèvent pour devenir acteurs du bien commun.
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