Le budget de la métropole Nice Côte d'Azur se veut d'espoirs et non de peurs en 2026
Le budget 2026 de la Métropole Nice Côte d'Azur était au programme de la séance du 5 décembre 2025.
Le budget métropolitain 2026 était débattu ce vendredi 5 décembre 2025Le "moment de vérité" de l'année est présenté par Philippe Pradal à la Métropole Nice Côte d'Azur dans un contexte "pas éclairci" au niveau national et une crainte d'un "effet domino". "Les ponctions" de l'Etat "seront plus importantes" et le "dispositif est contraint". Le cadre est posé. Philippe Pradal rappelle la "stabilité fiscale" avec "aucune augmentation pour le contribuable métropolitain" en 2026. Les dépenses de fonctionnement promettent d'être maitrisées par la collectivité. "450 millions d'euros" au service de la Métropole permettront de "soutenir l'emploi". Enfin, la capacité de désendettement passe de 13 à moins de 11 ans.
Passe d'arme autour de la taxe sur les ordures ménagères
"Les élections approchent et c'est la panique" affirme de son côté Jean-Christophe Picard qui souligne "un budget projeté". "Vous mélangez les chiffres du budget et non un budget projeté" affirme l'élu écologiste. "En 2023 vous avez augmenté le taux des ordures ménagères" affirme l'élu. Sur ce sujet, Pierre-Paul Leonelli lui donne réponse: "il nous faut du foncier, des agents de la pauvreté, il y a un versement sur ces services donc c'est faux de dire que la métropole puise dans ce budget". Le maire de Nice affirme de son côté que "le taux a baissé de 4%, passant de 10,90% à 10,46%". C'est vrai comme le rapporte nos confrères de Nice-Matin dans une archive du 5 février 2013: "Nous ne toucherons pas la taxe d’enlèvement des ordures ménagères qui reste inchangée avec un taux moyen de 10,9 %" disait Christian Estrosi.
Des baisses dans les dépenses d'équipement ?
"Les dépenses d'équipement baissent de 65 millions" en un an souligne Jean-Christophe Picard qui repère une baisse de 12 millions d'euros sur l'enveloppe de l'écologie et une baisse de 1 million d'euros sur le plan vélo. Gaelle Frontoni attaque à son tour "le manque de réalisme des projections". Les investissements "diminuent fortement, les travaux de la tempête Aline avance peu". Celle qui soutien Eric Ciotti constate un bilan "ou les métropolitains payent d'avantage et reçoivent moins". Dernière voix de l'opposition, celle de Sylvie Bonaldi qui estime que le budget peut être voté après les élections.
Rendez l'argent, baissez la fiscalité
Valérie Delpech estime qu'il aura fallu "quatre ans pour se transformer de président cigale en président fourmi pour nous sauver du naufrage". L'élue voit "une obsession parfois contrariée dans la Plaine du Var" avec "des bâtiments temporaires", "une nouvelle gare pour une ligne nouvelle et le fantôme du téléphérique du Var". 'Rendez l'argent, baissez la fiscalité pour rendre du pouvoir d'achat aux familles et de décisions pour les maires, nous voterons contre ce budget" explique l'élue du groupe "Une autre voie pour la Métropole".
Un budget d'espoirs et non de peurs
Philippe Pradal donne réponse aux oppositions: "en matière d'investissement, nous exécutons à auteur de 95%" parce que "certains font des recours et retardent un certain nombre de chantiers". Pour les investissements en baisse, Philippe Pradal explique "qu'il y a des cycles" puisque "la livraison du prolongement de la voie Mathis est achevée". Réponse à Gaelle Frontoni: "le budget principal est une garantie pour les autres, il porte la responsabilité et c'est pour cela que les chiffres sont maintenus". Sur l'intervention de Valérie Delpech, "nous sommes revenus sur la trajectoire anticipée avant la crise sanitaire". "Nous allons continuer à investir de façon volontariste dit Philippe Pradal qui a achevé le débat budgétaire avec Nelson Mandela: "que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs".
