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Le bistrot du curé : à Antibes, un lieu d'écoute par comme les autres

Un article rédigé par Jean-Baptiste Labeur - RCF, le 4 décembre 2023 - Modifié le 4 décembre 2023

Direction Antibes, dans les Alpes Maritimes. Depuis quelques années, le sanctuaire Notre-Dame de Bon Port abrite une initiative originale : le bistrot du curé. Un lieu ouvert à tous.

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La naissance d'un bar pas comme les autres

 

Tout part d’une initiative de la mairie d’Antibes. "Elle avait à cœur de restaurer le sanctuaire, et dans le projet de restauration, ils avaient aussi à cœur de garder le caractère cultuel du lieu. Ils ont demandé à la paroisse de bien prendre en charge à la fois des pèlerins, une boutique, tout ce qui irait autour de ce sanctuaire. Notre curé, qui aime bien les défis et les challenges, a demandé aux paroissiens s’ils étaient d’accord. Et c’est ainsi que l’aventure du bistrot du curé est née" explique Gaëlle Dumas, membre de l’association paroissienne en charge du bistrot.

L’ouverture de ce bistrot se fait donc en mai 2016, deux ans et demi après le début des travaux de rénovation du sanctuaire. "On a ouvert ce bistrot, avant la chapelle. Et bien évidemment, comme c’est la paroisse qui gère l’ensemble, cela a été ouvert en présence du maire et avec la bénédiction de notre évêque" ajoute-t-elle. De quoi donner naissance à un bistrot authentique, mais catho !

Un vrai lieu d'écoute

 

"Cela se passe exactement comme dans un vrai bistrot. A ceci près qu’on y trouve un accueil, une écoute. Vous pouvez venir boire un café, ou remplir votre verre à la fontaine du pèlerin après une marche. Vous pouvez y venir pour la vue, pour écouter de la musique avec les apéros jazz. Tout pour se détendre et profiter d’un lieu assez exceptionnel" précise Gaëlle Dumas. Le lieu jouxte l’accueil du sanctuaire. De fait, de nombreux pèlerins s’y rendent, et parfois confient leurs joies, et leurs peines.

 

"Les deux lieux fonctionnent ensemble. Et les bénévoles sont là pour être à l’écoute et accueillir tous les gens qui passeraient sur ce plateau. Cela peut être par curiosité au départ. Les lieux sont chargés d’histoire. Et la discussion amène les gens à revenir, à se confier. Aujourd’hui nous n’avons plus trop de lieux d’écoute, et quand on est ouvert à la parole, les gens sont ravis de se confier" conclut Gaëlle Dumas.

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