Laurent Fabius veut une résolution à l'ONU pour régler le conflit israélo-palestinien
Le but de la manœuvre : 18 mois maximum de négociation entre Israël et Palestine afin de trouver une solution « juste, durable et globale ». En cas d’échec, la France reconnaitrait officiellement l’état de Palestine. Une façon de faire pression sur l’Etat juif.
Mais Michel Warschawski, président du centre d’information alternative à Jérusalem, se montre pessimiste quant à l’issue du processus.
Et la France n’est pas seule à vouloir relancer le processus de paix. Mercredi Fédérica Mogherini, la chef de la diplomatie européenne, est arrivée au Proche-Orient. Elle a notamment rencontré Mahmoud Abbas. Une rencontre avec Benjamin Netanyahu est également au programme.
Netanyahu revient sur les bus séparés
Il faut dire que le processus de paix est loin d'être sur de bons rails. Mercredi matin, le gouvernement de Tel Aviv annonçait que les Palestiniens de Cisjordanie ne pourraient plus monter dans les mêmes bus que les Israéliens pour rentrer chez eux.
Bus séparés, points de contrôle obligés, le projet devait durer trois mois pour plus de contrôle et de sécurité selon le ministre de la Défense. Pourtant, quelques heures seulement après cette annonce, Benjamin Netanyahu a fait machine arrière. La faute à un flot de critiques dans le pays.
Pour Michel Warschawski, ce revirement est aussi la conséquence de la nouvelle composition du gouvernement israélien.
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