La Turquie dément avoir bombardé des positions kurdes en Syrie
La tension monte encore d'un cran entre les Kurdes et la Turquie. Alors que les combattants kurdes (YPG) luttent en première ligne contre l'Etat islamique dans des villages syriens à la frontière turque, un raid aérien turc les aurait bombardé dans la nuit de dimanche à lundi. Mais plus tard dans la matinée, Ankara a démenti cette attaque par le biais d'un officiel du ministère des Affaires étrangères. Ankara assure viser uniquement l’organisation jihadiste.
Depuis l'attentat, attribué à un kamikaze turc d'origine kurde, qui a fait 32 morts à Suruç lundi 20 juillet, la tension est à son comble. Deux jours plus tard, deux policiers turcs étaient tués par le PKK (parti kurde interdit dans le pays) affirmant que ces deux policiers avaient des relations avec l'Etat islamique.
Le Premier ministre Erdogan a déployé des forces exceptionnelles. Près de 600 personnes ont été arrêtées en quelques jours majoritairement des Kurdes, des militants d’extrême gauche et des islamistes radicaux.
En France, la communauté kurde vit ses événements à distance mais n'en reste pas moins touchée par ces bombardements et arrestations. Dejouar Farahn est le président de l’Association des Kurdes de Syrie de Lyon et sa région.
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