Une barricade de palettes bloque l’entrée du centre pénitentiaire de Valence. " Surveillants en colère ", peut on lire sur les banderoles ou " je suis Vendin ", en référence à la prison de Vendin-le-Vieil, où des surveillants se sont fait agresser par des détenus. Malgré le froid et la pluie, la mobilisation a toujours lieu même si elle perd en nombre un peu plus chaque jour.
La majorité du personnel pénitentiaire venue ce matin est unanime. Pour eux, il faut continuer le mouvement si rien n’est annoncé par l’administration et le gouvernement.
" Je me suis fait frapper à coups de ceinture par un détenu ", déclare un des surveillants. Tous dénoncent des conditions rudes pour le personnel, autant sur le plan physique que psychologique. " Quand on arrive le matin, on a la boule au ventre. Venir avec la peur de se faire trancher la gorge, ça suffit ", confie Sylvain Royère, délégué du syndicat UFAP-UNSA justice de Valence.
La mobilisation s’est terminée vers 8h15 avec l’arrivée des forces de l’ordre et le déblocage forcé de l’entré de la prison.
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