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Floriane Barbier, la transmission comme engagement

Floriane Barbier, la transmission comme engagement

Un article rédigé par Cédric Bonnefoy - RCF Haute-Loire, le 19 décembre 2025 - Modifié le 19 décembre 2025
L'auvergnat de la semaineFloriane Barbier, la transmission comme engagement

Arrivée, par hasard, sur le plateau, Floriane Barbier est aujourd’hui la directrice du Lieu de Mémoire du Chambon-sur-Lignon. Partie pour rester 2 ou 3 ans, elle est toujours là, plus de 10 ans après. 

Floriane Barbier est la directrice du Lieu de Mémoire du Chambon-sur-Lignon. © RCF Haute-LoireFloriane Barbier est la directrice du Lieu de Mémoire du Chambon-sur-Lignon. © RCF Haute-Loire
Floriane Barbier, la transmission comme engagement

Pour ce portrait, Floriane Barbier nous reçoit dans un site emblématique de la Haute-Loire : le Lieu de Mémoire du Chambon-sur-Lignon. Il raconte l’incroyable sauvetage des Juifs par les habitants du Plateau pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis 2013 et son ouverture, Floriane Barbier a participé activement à la conception et au développement de cet espace. Et pourtant, « c’est un hasard de recherche d’emploi », s’amuse aujourd’hui la directrice.


Passionnée par l’archéologie depuis l’enfance, conséquence de parents férus d’Histoire, elle fait des études dans ce domaine. D’abord à Lyon, puis à Montpellier. Une fois un master en poche, elle cherche un premier poste et arrive en Haute-Loire, loin de son Nord-Isère natal. « Je suis venue parce qu’il fallait tout créer, le challenge était intéressant. Je savais que cette expérience serait formatrice pour moi », explique Floriane Barbier.


Et pourtant, il fallait du courage ! L’ouverture du Lieu de Mémoire suscite des remous sur le plateau. Une partie de la population estime que les Justes qui ont sauvé les Juifs n’ont pas cherché de reconnaissance. Pas de quoi faire reculer Floriane Barbier : « j’arrivais avec une forme d’objectivité ». Au fil des années, le Lieu de Mémoire devient incontournable, surtout pour les scolaires. Depuis quelques années, la structure est passée sous l’égide du Mémorial de la Shoah. « Ça nous a fourni un appui plus professionnel ».


Passionnée par la transmission qu’elle considère « presque comme un engagement », Floriane Barbier est reconnue pour sa capacité d’écoute. « Elle sait prendre le temps », souligne une enseignante qui la connaît bien. Son travail ? « Une passion », explique sa sœur Mélanie, dont elle est très proche. « Je me sens utile parce qu’on touche aussi quelque chose de l’ordre du civique », confirme Floriane Barbier.


En dehors du Lieu de Mémoire, cette maman passe beaucoup de temps avec son fils de 5 ans et demi. Mais aussi « avec ma petite ménagerie, parce que j’ai beaucoup d’animaux à la maison ». Passionnée de cheval, une transmission maternelle, elle aime faire des balades sur le Plateau. Un lieu presque magique, à la « qualité de vie incroyable ; aujourd’hui, j’aurais du mal à voir ma vie ailleurs ». L’archéologie ? Elle n’a pas lâché, juste « je m’y intéresse sur mon temps libre ».
 

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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