Entre les nombreuses propositions et projets de loi, la pandémie qui a ralenti les travaux de l'Assemblée nationale, les députés n'ont pas chômé en cette fin de mandat. Et ce au point de reconnaitre une certaine usure. Deux députées du Puy-de-Dôme nous ont répondu.
Quand on écoute Christine Pirès-Beaune, députée PS de la 2ème circonscription, c'est même tout le mandat qui a été mené au pas de course :" On fait beaucoup plus de lois, on produit beaucoup plus de normes, c'est peut-être contre cela qu'il faudrait lutter..." Valérie Thomas, ne va pas la contredire : " On a eu près de 30 à 35 textes sur 2021" précise la députée LREM de la 1ère circonscription. Elle ajoute que la pandémie a bouleversé le calendrier parlementaire : "Cela a rajouté une couche aux textes qui étaient déjà prévus!"
Les deux députées s'accordent sur un autre point : un changement de calendrier serait souhaitable. Comme l'explique Christine Pirès-Beaune, le rythme est devenu impossible à suivre : "Les citoyens qui s'intéressent à la politique ont raison de s'interroger quand ils voient un hémicycle vide...Quand on est député à l'Assemblée Nationale c'est une commission, plus une séance, plus un groupe d'étude...Toute la journée on jongle en faisant des choix !"
Pour en finir avec ce système là, l'élue PS propose de scinder le calendrier parlementaire en deux : une semaine à Paris à l'Assemblée, l'autre en circonscription. Valérie Thomas, elle, imagine un autre modèle, calqué sur l'exemple nordique. A savoir : une semaine en commission, une autre en circonscription, une semaine d'étude de texte etc.
Ce voeux sera t-il exaucé à la prochaine législature ? Réponse après les élections de 2022.
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