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RCF Dernières répétitions avant la première de "La Dame de chez Maxim" au château du Plessis-Macé
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Dernières répétitions avant la première de "La Dame de chez Maxim" au château du Plessis-Macé

Un article rédigé par Marion Bastit - RCF Anjou - RCF Anjou,  -  Modifié le 15 juillet 2019
Comédiens amateurs et professionnels seront sur scène ensemble au Plessis-Macé pour jouer "La Dame de chez Maxim" du 15 juillet au 9 août. Ils répètent au château depuis 10 jours. Reportage.
2019 RCF Anjou - Les comédiens répètent depuis dix jours au château du Plessis-Macé. 2019 RCF Anjou - Les comédiens répètent depuis dix jours au château du Plessis-Macé.

Ce lundi 15 juillet, c’est la première de La Dame de chez Maxim au château du Plessis-Macé. Cette comédie de Georges Feydeau sera jouée vingt fois jusqu’au 9 août. Parmi la vingtaine de comédiens sur scène, se mêlent des amateurs et des professionnels, ceux de la troupe "Le Temps est incertain mais on joue quand même".

Dix jours de répétition

Depuis le casting, en février dernier, ils ont passé plusieurs week-ends à travailler la pièce ensemble. Depuis dix jours, ils répètent à plein temps sur la scène du Plessis-Macé. « Bouge pas ! Bouge pas ! – Mais enfin, mais qu’est-ce qu’il y a donc ? » Ce jeudi après-midi, les répliques fusent dans une salle du château, où les acteurs se sont repliés pour échapper à la chaleur. Ils rejoindront la scène en fin de journée pour y prendre leurs marques.

Pour cette répétition, pas de costumes non plus, il fait trop chaud pour ça, mais une belle énergie. Les comédiens s’interpellent, se courent après, s’empoignent… sous l’œil très attentif de Camille de la Guillonnière, le metteur en scène. « Quand tu dis "Attends, attends, bouge pas, bouge pas", tu cours déjà vers la porte, il ne doit pas y avoir d’arrêt, indique-t-il à un comédien. On reprend au bruit de Gabriel. »

"Avec Feydeau, aucun temps mort"

Sur une chaise, Céline observe la scène. Coordinatrice socio-culturelle, cette amatrice de 47 ans est ravie de travailler avec des professionnels. « Ils sont toujours bienveillants, ils vous guident, ils vous épaulent, ils vous donnent des techniques pour avancer, ce qu’on n’a pas forcément le temps de faire dans les troupes amateures, apprécie-t-elle. De partager ça avec eux, c’est tout simplement énorme. »

Etudiant à Angers, Julien, 21 ans, fait du théâtre au conservatoire. Pour lui, ce n’est pas évident de se frotter à Feydeau. « Il y a beaucoup d’énergie, il faut toujours être au taquet, être présent physiquement, parce qu’il n’y a jamais de temps morts, explique-t-il. Du coup, il faut toujours être investi, ne jamais se déconcentrer, sinon on perd le rythme, parce que les répliques s’enchaînent et qu’il n’y a vraiment pas de temps morts. »

"Je suis sûre que ça va plaire"

Comédien professionnel, Mathieu est étonné de l’investissement des amateurs. « Penser que tous ces gens-là qui ont un travail à côté, qui prennent du coup sur leurs vacances, sur leurs week-ends, sur leurs soirées, tout ça pour une envie de théâtre, ça nous rappelle vraiment que c’est un plaisir avant tout, et que c’est important que ce soit un plaisir, sinon le public n’a pas de plaisir. C’est vraiment très porteur pour nous. »

Lycéenne à Segré, Ludivine, 16 ans, a hâte de monter sur scène. « Je suis un petit peu stressée quand même, parce que ce n’est pas n’importe quoi, mais je suis pressée de commencer pour être à fond dedans, pour voir le public, ses réactions, si ça lui plaît, confie-t-elle. De toute façon, ça va plaire, c’est sûr ! En tout cas, je suis très contente, et j’ai très hâte. » Une hâte que partage l’ensemble des comédiens, professionnels comme amateurs. Le trac viendra sans doute s’y ajouter le moment venu.
Ecouter le reportage : 

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