De Paris à Souvigny en passant par la Grèce : des pèlerinages nombreux depuis le diocèse de Clermont

L’actualité pour le service des pèlerinages pour le mois de novembre qui débute samedi, c’est ce déplacement à Paris à l'invitation de la Ligue des Auvergnats, avec en point d’orgue une célébration à la cathédrale Notre-Dame le samedi 15. C’est un week-end dense qui se prépare ? 

Oui, un week-end bien dense pour nous Auvergnats qui « montons » à Paris comme on dit, où nous répondons à l'invitation de cette Ligue qui rassemble tous les Auvergnats expatriés à la capitale. Pour l’occasion, des paroissiens issus de plusieurs départements du Massif-Central et même au-delà vont se joindre à ce week-end, pour aller redécouvrir Notre-Dame. Nous aurons la présence de Mgr Didier Noblot, l'évêque de Saint-Flour et Mgr Luc Meyer, l’évêque de Rodez qui accompagneront Mgr François Kalist, qui lui préside ce pèlerinage.  Le bouche à oreille à fonctionné et même très bien fonctionné…En 15 jours, tout était complet !

Reste-t-il des places à ce jour ?

Pour le diocèse de Clermont, nous avions un contingent de 50 places, donc nous étions bloqués à 50 et à ce jour, il me reste trois places de disponibles, mais pour des personnes qui seraient en capacité de s'héberger par elles-mêmes sur Paris. Nous étions désolés de ne pas pouvoir accueillir tout le monde, mais malheureusement le contingent était très limité. Face à ce grand enthousiasme et cette demande, nous espérons pouvoir refaire une proposition peut-être dans l'année. Nous croisons les doigts mais il n’est pas facile d’avoir des créneaux à Notre-Dame.

Autre date à venir, la Grèce, en mars 2026, sur les pas de Saint-Paul. Quel est l’objectif de ce pèlerinage ?

C’est la première fois que nous le programmons pour le diocèse de Clermont depuis une dizaine d'années. Cela fait un petit moment que nous n’avions pas tourné notre regard vers la Grèce, donc c'est plutôt un pèlerinage de découverte sur les pas de Saint-Paul, de ses textes. Sur ce programme, nous resterons 8 jours. Nous allons à Thessalonique, dans les Météores, à Delphes, à Corinthe, Athènes bien sûr…. Mais se déplacer ne veut pas forcément dire beaucoup marcher. Je peux donc rassurer les personnes qui peut-être peuvent se dire que cela sera extrêmement physique. Il n’y aura pas énormément de marches, mais par contre il y aura beaucoup de découvertes. Notamment des églises orthodoxes de culture grecque.

Vous ressentez un élan de foi, de fraternité, de rencontres, le tout stimulé par l’année jubilaire ? 

Nous avons eu beaucoup de demandes pour les démarches jubilaires à Rome. Des belles propositions ont été faites dans le diocèse sur des églises jubilaires que certaines paroisses ont pu accueillir et je pense que cette demande-là, cet accompagnement-là a créé l'envie d'aller à la rencontre de l'autre.

Un pèlerinage, c'est un peu un moment vécu hors du temps ordinaire 

En conséquence quelles réponses vous vous apportez dans ces propositions de pèlerinage ? Il faut à la fois mettre l’accent sur des propositions lointaines mais aussi de proximité ? 

Nous avons effectivement des propositions de proximité parce qu'il faut être un peu réaliste aussi, les budgets pour partir loin sont parfois très conséquents. Alors que là, nous allons avoir des propositions locales qui ont été un peu mises en valeur avec les propositions de démarches jubilaires dans les églises paroissiales.
A Souvigny, dans l’Allier, mai 2026 sera une date particulière puisque nous allons fêter les 10 ans du renouveau de ce pèlerinage qui date du Moyen-Âge, qui était un des plus grands pèlerinages européens. Nous allons beaucoup mettre l’accent sur cet événement. Cette destination de Souvigny, c'est le pèlerinage pour la paix, sujet o combien d’actualité. C’est vraiment une très belle proposition, à proximité du Puy-de-Dôme. La joie de le découvrir en groupe de pèlerins, ce n’est pas la même chose que lorsqu’on fait la démarche tout seul. Nous allons également mettre en avant une proposition sur Notre-Dame de la Salette à la fin du mois de mai. Après, nous travaillons beaucoup avec les paroisses qui viennent vers le service des pèlerinages pour nous demander de les accompagner dans la création de leur pèlerinage paroissial. Nous sommes vraiment une boîte à outils. En conséquence, nous invitons vraiment les paroisses à venir nous voir et nous solliciter.

Qu’observez parmi celles et ceux qui font cette démarche de pèlerinage ?

Ce que j'observe surtout, c'est que des pèlerins qui viennent une première fois avec nous aiment revenir. C’est-à-dire que souvent, nous avons des groupes d'amitié qui se créent dans des destinations et ces gens après nous rappellent en disant qu’ils sont restés en lien. Et qu’ils ont besoin d’être nourris de propositions. Pour beaucoup, les pèlerinages sont vécus comme un moment un petit peu hors du temps ordinaire. Le fait de partir de chez soi, même sans aller forcément toujours très loin, on laisse chez soi ses problèmes, ses préoccupations, on les porte dans la prière mais on ne les subit plus au quotidien. Ce qui fait que la démarche de pèlerinage vous permet souvent d'avoir un esprit beaucoup plus libre et un coeur beaucoup plus ouvert à la rencontre.

Si on regarde un peu plus loin dans le calendrier, quelles sont les autres propositions hors des frontières françaises en prévision ?

Un service des pèlerinages, cela prévoit ses destinations de deux ans en deux ans. Du coup, cette année, nous avons commencé à prévoir en octobre 2026 à Fatima, au Portugal. Nous espérons aussi pouvoir valider une proposition sur l'Irlande.

Quelques informations pratiques pour les réservations ?

Vous pouvez nous contacter soit sur le site internet du diocèse de Clermont, soit via l’adresse mail pelerinage@diocèse 63.fr ou alors par téléphone au 04 73 98 27 56.

ET AUSSI. Retrouvez Diane Séguret-Berger ce vendredi 31 octobre à 12h45 dans le 12/13 animé par Laurent Sciauvau sur les antennes RCF en Auvergne.